Les grands groupes internationaux, mais aussi grecs, se pressent à Athènes ces derniers mois. Pour éponger sa dette, le pays a confié à une structure ad hoc le soin de vendre entreprises publiques, concessions pour l'exploitation de monopoles commerciaux ou de lots fonciers, et propriétés immobilières. Autre effet d'aubaine pour expliquer la ruée : avec la crise, les coûts salariaux se sont effondrés, rendant le pays encore plus attractif.
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AugmentationAugmentation des tarifs et baisse de la qualité des services : pour les opposants à la privatisation des compagnies de distribution d'eau de la métropole athénienne (EUDAP) et de Thessalonique, la deuxième ville du pays (EUATH), le constat est clair. « L'eau est un bien public, ce n'est pas une marchandise », martèle Maria Kanellopoulou, membre du mouvement Save Greek Water. Cette musicienne fait partie des fondateurs du mouvement, créé l'été dernier, pour s'opposer au chantier de privatisation des deux sociétés.