Des témoignages de viols commis par l’organisation de l’État islamique en Irak commencent timidement à apparaître, à l’instar de ceux d’Aida et de Nahed. Le silence qui prédomine cependant très largement empêche d’évaluer le nombre de victimes des deux sexes – notamment sunnites – de ces viols de guerre et de mettre en place des services d’aide aux victimes.
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« Aucune communauté n’a été épargnée par la violence du groupe État islamique en Irak » : c’est ce que soutient dès 2015 Suki Nagra, responsable de la mission d’enquête de l’ONU sur l’Irak. Parmi les exactions commises par l’organisation de l’État islamique (OEI), les femmes interrogées témoignent notamment de violences sexuelles. Toutefois, il reste difficile de quantifier la nature ou l’ampleur de ces actes, car le silence des victimes, alimenté par la honte et la peur de décevoir leurs familles et leurs proches, crée une zone d’ombre autour de la question. En atteste la réponse de Sara Hashash, responsable presse chez Amnesty International : « Ce n’est pas un sujet à propos duquel nous détenons beaucoup d’informations. »
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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