Quand il est arrivé sur l’île de Lesbos en mars 2016 – deux jours avant la signature de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie, qui a brusquement freiné les entrées sur le territoire grec –, Safi ne pensait pas que trois ans plus tard, il serait toujours en Grèce. Son objectif, avec ses parents, était de rejoindre l’Allemagne et de démarrer là-bas sa nouvelle vie, loin de sa Syrie natale, enfoncée dans une guerre qui a fait plus de 370 000 morts et 13 millions de déplacés à ce jour.
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