Le président de la République voudrait jouer les médiateurs entre Téhéran et Washington dans le conflit, sur le point de devenir militaire, qui les oppose depuis la sortie des États-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien et la reprise des sanctions économiques contre la République islamique. Mais il a déjà fait tant de concessions à Trump que sa crédibilité paraît douteuse.
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EmmanuelEmmanuel Macron a déclaré jeudi à Tokyo qu’il ferait « le maximum » pour « éviter une escalade militaire » entre l’Iran et les États-Unis et pour que « personne ne commette l’irréparable ». Louable intention. Mais l’examen de ses initiatives depuis son installation à l’Élysée et de ses échanges, sur ce point, avec Donald Trump permet de se demander s’il est le mieux placé dans ce rôle. Et laisse planer plus qu’un doute sur ses véritables intentions et sur les moyens diplomatiques dont il dispose face à cette inquiétante montée des menaces et des périls entre Washington et Téhéran.