En Hongrie, l'afflux de réfugiés provoque une surenchère droitière
La pression humaine de plus en plus forte à sa frontière sud, la politique d’accueil de l’Allemagne et le drame des 71 personnes retrouvées mortes jeudi n’ébranlent pas la foi du gouvernement de Viktor Orbán en sa mission : il faut stopper la route des exilés du Moyen-Orient pour protéger la Hongrie et l’Europe.
Budapest, correspondance.-« Les policiers nous empêchent de monter dans les trains, on n’a pas d’argent pour payer des passeurs et c’est dangereux, des gens sont morts hier ! Pourquoi on ne nous laisse pas traverser la Hongrie alors que Merkel a dit qu’elle avait besoin de nous ?! » Ce groupe d’une quinzaine de jeunes hommes en colère, Afghans, Pakistanais, Syriens, est à la dérive, à la gare de Keleti à Budapest. La tension est palpable dans la « zone de transit » surpeuplée, où un millier de personnes se retrouvent coincées. Ce samedi après-midi, 150 réfugiés ont scandé sur le parvis de la gare « Let us go ! Let us go ! ».
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