Le monde n’a jamais été aussi proche d’un accord sur le climat depuis l’échec de la conférence de Copenhague en 2009. Pourtant, le scepticisme et les doutes de la société envers la négociation sur le dérèglement climatique ne se sont jamais exprimés aussi fortement. Ce n’est pas seulement à cause des attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre qui marquent la COP21, la 21e conférence des parties sur le climat, du sceau de la violence extrême, de la peur et du chagrin.
C’est aussi parce que les limites et les biais de ce processus diplomatique éclatent au grand jour : les objectifs de réduction des gaz à effet de serre sont insuffisants pour contenir le réchauffement de la température moyenne à 2 °C, même l’ONU le reconnaît. De plus, les effets des négociations sont terriblement limités par leur défaut principal : elles portent sur les rejets de CO2 et pas sur les actions qui les causent (système énergétique, mondialisation des échanges, modes de transport…). Si bien que dans le brouillon d’accord qui est discuté au Bourget à partir du 29 novembre, il n’est pas une seule fois question d’énergies fossiles, alors que leur combustion est responsable de 80 % des émissions de carbone, ni de renouvelables, ni de maîtrise de l’énergie.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.
Le monde n’a jamais été aussi proche d’un accord sur le climat depuis l’échec de la conférence de Copenhague en 2009. Pourtant, le scepticisme et les doutes de la société envers la négociation sur le dérèglement climatique ne se sont jamais exprimés aussi fortement. Ce n’est pas seulement à cause des attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre qui marquent la COP21, la 21e conférence des parties sur le climat, du sceau de la violence extrême, de la peur et du chagrin.
C’est aussi parce que les limites et les biais de ce processus diplomatique éclatent au grand jour : les objectifs de réduction des gaz à effet de serre sont insuffisants pour contenir le réchauffement de la température moyenne à 2 °C, même l’ONU le reconnaît. De plus, les effets des négociations sont terriblement limités par leur défaut principal : elles portent sur les rejets de CO2 et pas sur les actions qui les causent (système énergétique, mondialisation des échanges, modes de transport…). Si bien que dans le brouillon d’accord qui est discuté au Bourget à partir du 29 novembre, il n’est pas une seule fois question d’énergies fossiles, alors que leur combustion est responsable de 80 % des émissions de carbone, ni de renouvelables, ni de maîtrise de l’énergie.
Prolongez votre lecture ! 1 euro seulement pour 15 jours Je m'abonne
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous