La collection de revues aux unes colorées court le long du mur de la salle d’exposition, comme la frise historique des ambitions toxiques d’un pays. Ici un porte-avions, là une plage de sable fin plantée de palmiers, plus loin, un paquebot ou encore un portrait de femme africaine : des images de modernité technologique se mêlent à des visions exotiques rances, formant l’installation la plus inconfortable d’une exposition intitulée « Opaque à elle-même ». Visible à Paris jusqu’à mi-janvier, la manifestation, modeste dans son format, documente une réalité méconnue en France, celle des débats postcoloniaux en Europe centrale et orientale – en Pologne en particulier.
La collection de revues aux unes colorées court le long du mur de la salle d’exposition, comme la frise historique des ambitions toxiques d’un pays. Ici un porte-avions, là une plage de sable fin plantée de palmiers, plus loin, un paquebot ou encore un portrait de femme africaine : des images de modernité technologique se mêlent à des visions exotiques rances, formant l’installation la plus inconfortable d’une exposition intitulée « Opaque à elle-même ». Visible à Paris jusqu’à mi-janvier, la manifestation, modeste dans son format, documente une réalité méconnue en France, celle des débats postcoloniaux en Europe centrale et orientale – en Pologne en particulier.
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