Italie 2018 vs Grèce 2015: deux façons opposées d’aborder la question migratoire
Dans une Italie bien moins exposée aux arrivées d'exilés que par le passé, le ministre de l'intérieur Matteo Salvini se répand en propos xénophobes tandis que les attaques racistes se multiplient. Rien à voir avec la Grèce de l’été 2015 qui, asphyxiée financièrement, avait généreusement accueilli les personnes qui débarquaient chaque jour par milliers.
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Surenchère, inconscience et provocation. Tels semblent être les moteurs du ministre italien de l'intérieur, Matteo Salvini, depuis qu'il a pris ses fonctions, le 2 juin dernier. Ces derniers jours, il est allé jusqu'à citer quasiment mot pour mot Mussolini, lançant sur Twitter, à l'occasion du jour anniversaire de l'ancien dictateur fasciste : « Tellement d'ennemis, tellement d'honneur ». Quant aux agressions racistes qui se multiplient depuis quelques mois dans le pays, il a répondu ce lundi : « Je rappelle qu’il y a environ 700 délits commis chaque jour en Italie par des immigrés, soit près d’un tiers du total, et ceci est la seule vraie urgence pour laquelle je me bats en tant que ministre. »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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