Où en est le pays de la révolution castriste? Que peuvent provoquer la levée de l'embargo et le rétablissement de relations avec les États-Unis? Retrouvez toutes nos analyses et reportages sur l'île, ses tensions politiques et diplomatiques, comme ses dynamiques sociétales et artistiques.
En tournée dans les Caraïbes, François Hollande se rend lundi à La Havane pour la première visite d’un président français à Cuba. Il n'y sera pas question de droits de l'homme ou de rencontres avec l'opposition: la France veut d'abord défendre ses intérêts économiques en Amérique latine alors que le régime castriste poursuit sa normalisation diplomatique.
Depuis que Barack Obama et Raúl Castro ont décidé le rétablissement des relations entre les deux pays, les visiteurs se bousculent à La Havane, chacun espérant bien bénéficier de l'ouverture espérée, même si le régime castriste a des visées d'abord économiques.
Cuba pourrait-elle devenir un hypermarché américain ? Le risque existe, mais nous en sommes encore loin. Depuis que Barack Obama et Raul Castro ont annoncé, le 17 décembre dernier, « la normalisation » des relations entre les deux pays, les négociations se poursuivent pas à pas. C’est un processus lent, compliqué, incertain. Un troisième cycle de pourparlers vient de se tenir.
Bien sûr il y a eu Snowden, il y a eu ce rapport de la CIA sur la torture, mais d'un autre côté, il y a aussi la régularisation de migrants, la pression sur la droite israélienne, et enfin, aujourd'hui, cet acte essentiel : retrouver des relations avec Cuba. Obama n'avait qu'un an au moment de la mise en place de l'embargo. Cet embargo qui a prolongé ce qu'il voulait combattre.
En annonçant la « normalisation » des relations entre les États-Unis et Cuba, le président américain ne fait rien d'autre que ce qu'il a fait depuis le début de son double mandat. Il applique une politique pragmatique à forte portée symbolique – mettre fin à 50 ans politique bornée –, mais à faible coût politique. Il espère voir de tels choix rejaillir de manière étincelante sur son bilan.
Benrard Grau, ancien conseiller culturel à La Havane, s'est rendu en novembre à la rencontre des opposants intérieurs sur l'île. Les témoignages recueillis éclairent les difficultés économiques et les contradictions politiques du castrisme au moment où le régime renoue avec les États-Unis. Premier épisode.
Les opposants cubains ne veulent pas renverser la table : ils cherchent au contraire à faire évoluer progressivement le système politique avec l'appui des citoyens. Un exemple parmi d'autres : le parti de l'Arc progressiste qui s'inspire de la démarche d'Oswaldo Payá et du « Projet Varela » de 2002.
L'éducation est considérée par tous, critiques et laudateurs du régime, comme un succès de la révolution cubaine. Pourtant, constatant que ce système se dégrade, des enseignants osent des alternatives, qui ne sont pas aisément acceptées.
« Comment s'aimer quand on n'a pas de lieu pour aimer ? » Cette question est l'une des nombreuses qui animent les militants LGBT dans l'île. Mariela Castro, la fille de Raúl, dirige le Centre national de la sexualité, qui lutte contre les discriminations. Mais il est aussi accusé de monopoliser le débat et d'oublier certaines promesses.
Cuba est le pays du monde qui a fourni le plus important contingent de personnel médical qualifié pour combattre l'épidémie d'Ebola. Cette aide constitue le fer de lance d'une diplomatie de la santé qui a joué un rôle important ces derniers mois dans la détente des relations entre Washington et La Havane.
Des élections législatives sans enjeu viennent de se tenir à Cuba. Alors que le successeur et petit frère de Fidel Castro entame la deuxième moitié de son mandat à le tête de l'île, nous publions les bonnes feuilles de la biographie de Jean-Pierre Clerc consacrée au « lider maximo ». L'auteur y décrypte le système de pouvoir qui commande la « révolution ».
Inconnues et variables, ensembles, postulats et fractales : avec une rigueur toute mathématique, Karla Suarez invente dans La Havane année zéro une chasse au trésor – historique et affective – sur fond de Cuba abîmé dans la crise. Pessimisme enjoué, bus bondés et invention du téléphone. Entretien vidéo.
Ciudadano español desde 2011, cuando el Gobierno le otorgó la nacionalidad por el conjunto de su obra; visitante ocasional de Estados Unidos; e intelectual traducido a los principales idiomas, Leonardo Padura decidió quedarse a vivir en Cuba, a pesar de que no le faltaron oportunidades para exiliarse.
El embargo, bloqueo o llámele como usted quiera al que Estados Unidos tenía sometido a Cuba desde hace más de medio siglo era uno de los mayores disparates de la política internacional. No es sólo que fuera cruel, injusto y condenado por la mayoría de la comunidad internacional, es que, además, era contraproducente y contrario a los intereses de Estados Unidos.
Saturation de langages et d'écritures cryptées et métissées, matière urbaine détériorée, politique, traces, spectres, absence : José Parla prolonge en peinture les mots et les maux qui lacèrent les murs des rues, cherchant « du sens dans les ruines des villes », de Miami à NYC en passant par Cuba. Quatrième volet d'une série de reportages vidéo sur les artistes et NYC.
Dans un pays qui ouvre petit à petit son économie à l'initiative privée, la liberté d'expression ne figure pas encore au programme des décrets de moderni- sation. Alors une nouvelle génération d'artistes et d'activistes tente de faire sauter les verrous soigneusement maintenus par Raul Castro. De notre envoyé spécial à Cuba.
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