David Cameron et le parti conservateur l'emportent largement dans une élection marquée par la poussée des indépendantistes écossais qui laminent le Labour.
Les conservateurs emportent les élections législatives au Royaume-Uni, grâce à la déroute des travaillistes, défaits par le vote nationaliste écossais. David Cameron conserve donc son mandat pour cinq années supplémentaires.
En Écosse, le Scottish National Party est en passe de remporter une victoire historique, balayant les travaillistes, qui sont d’habitude en terrain conquis. Huit mois après le référendum perdu sur l’indépendance, l’union entre Angleterre et Écosse est au bord de la rupture.
L'économie est l'un des principaux enjeux des élections législatives du 7 mai en Grande-Bretagne, notamment la question des coupes budgétaires. Pour Richard Seymour, économiste de gauche, l'objectif des conservateurs est de transformer l'État providence autour de la question : est-ce que vous méritez ce que vous obtenez?
Le leader du parti travailliste a une sérieuse chance de devenir le premier ministre du Royaume-Uni après les élections législatives du jeudi 7 mai. Mais s’il y parvient, ce sera de justesse et avec ambiguïté : est-il l'artisan d'un virage à gauche ou continuateur du blairisme ?
David Cameron a promis, s'il est réélu, la tenue d'ici 2017 d'un référendum sur l'appartenance à l'UE. Mais son projet, censé contrer la poussée de l'Ukip, est fragile. Ed Miliband, lui, exclut toute consultation à court terme. La commission de Bruxelles tente de réagir.
La « bedroom tax » et le durcissement du « Work capability assessment » sont les deux mesures les plus critiquées du mandat de David Cameron, car elles ont frappé de plein fouet les personnes vulnérables, et particulièrement les handicapés. Reportage à Londres, à une semaine des élections.
La campagne pour les élections législatives britanniques du 7 mai vient de démarrer et le premier débat télévisé se tient ce 2 avril. Mais outre l'affrontement David Cameron/Ed Miliband, le vote reflétera les interrogations grandissantes des Anglais sur leur place exacte dans le Royaume-Uni. Un livre, Les Anglais, dans le doute !, vient de paraître qui explore ce malaise existentiel. Extraits.
Malgré l'économie stagnante, David Cameron se vante d'avoir contenu le taux de chômage en Grande-Bretagne. Mais cela s'est fait grâce au recours massif à des contrats de travail précaires : 3 % de la population active serait embauchée sous contrat ne stipulant aucune durée de travail.
Le parti vert britannique, qui revendique plus de 55 000 adhérents, espère confirmer, lors des élections législatives du 7 mai, son succès surprise des européennes en 2014. Austérité, services publics, immigration, jeunes : sur tous ces thèmes, il veut faire le plein chez les électeurs de gauche déçus par les positions trop centristes du Labour d'Ed Miliband.
Comme le FN en France, le parti extrémiste UKIP arrive en tête au Royaume-Uni. La formation de Nigel Farage se construit désormais en un vrai parti politique. Objectif : bousculer les élections législatives de 2015.
La victoire du « non » à l’indépendance en Écosse est le début d’un long processus. Alex Salmond, premier ministre, démissionne mais l’Écosse devrait obtenir plus de pouvoirs. Les autres régions – y compris l’Angleterre – veulent la même chose. Un rééquilibrage entre quatre nations est lancé. Si le Royaume reste uni, il s’engage dans une voie fédérale.
Le 18 septembre, les Écossais vont répondre à la question : « L’Écosse devrait-elle être un pays indépendant ? » Après une soudaine percée du « oui », les sondages donnent les deux camps au coude à coude. Une sécession serait un acte historique. Explications en huit points.
Jeudi, les Écossais répondent par référendum à la question : « L’Écosse doit-elle être un pays indépendant ? » Les sondages donnent les deux camps au coude à coude. Reportage à Glasgow, en suivant une ligne de train qui va des quartiers les plus pauvres à l’East End, farouches partisans du «oui», aux plus bourgeois à l’ouest. Entre les deux, seize minutes de trajet, et vingt ans d’espérance de vie.
Du déclenchement des incendies et des pillages à Tottenham au contexte sociopolitique britannique dans lequel l'explosion s'est produite, retour sur une semaine de violence qui a déstabilisé l'Angleterre.
Aucun des partis britanniques de gouvernement ne veut sortir de l’Union européenne. Les grandes entreprises et la City non plus. Et pourtant, comme en témoigne la victoire des europhobes du UKIP aux élections européennes, une mécanique implacable est en marche. En grande partie, c’est la conséquence d’une politique de court terme non réfléchie de David Cameron.
Après trois ans de politique de rigueur sous David Cameron, l'économie britannique stagne toujours. Pourquoi continuer dans cette direction désormais contestée ? Afin de poursuivre l'héritage de Margaret Thatcher.