Aux États-Unis, la campagne des primaires bat son plein. Mediapart vous propose de vous plonger dans la bataille qui oppose les deux principaux candidats démocrates, en vue de l'élection présidentielle de 2016.
Hillary Clinton a remporté quatre des six élections primaires organisées mardi. Ces victoires lui permettent de filer vers l’investiture démocrate pour la présidentielle. Mais le chemin reste tortueux, en raison de la détermination de Bernie Sanders, qui a annoncé vouloir rester dans la course.
Bernie Sanders, c’est l’homme de gauche que les démocrates n’avaient pas vu venir. Avant les dernières primaires dans son camp, revenons sur l’impressionnante percée du sénateur, ses objectifs et ce que sa progression dit du trouble que connaît son parti.
Encore neuf élections primaires jusqu’à la convention démocrate et autant d'occasions pour Bernie Sanders de continuer à haranguer les foule en accusant Hillary Clinton d’être à la solde de Wall Street. Pendant ce temps, Donald Trump donne déjà l’assaut, parlant d’elle comme d’une politicienne « malhonnête » et « sans cœur ».
Quelle que soit l’issue de la campagne de Bernie Sanders, le sénateur démocrate et socialiste pourra se targuer d’avoir réveillé la gauche américaine. Think tank, élus locaux progressistes, publications de gauche… Tous se sentent enfin pris au sérieux et l’affirment fièrement : le socialisme est dans l’air. La campagne fait étape ce mardi dans l'Indiana.
Pour mieux comprendre le phénomène Bernie Sanders, nous avons rencontré des électeurs américains new-yorkais qui le soutiennent activement. Alors que le 19 avril se tiendront les primaires à New York, ils font campagne chacun à leur manière. « Cette élection est un test d’intelligence pour le pays », tranche l’un d’eux.
Cinq États ont voté le 15 mars pour les élections primaires américaines, confirmant le statut de favorite d’Hillary Clinton dans le camp démocrate et l’avance de Donald Trump dans le camp républicain, pourtant de plus en plus désordonné.
Le valeureux mais difficile combat de Bernie Sanders aux primaires démocrates rappelle à quel point le socialisme a été un courant politique marginal dans la plus grande puissance capitaliste du monde. Passage en revue de son histoire et des facteurs qui ont bloqué sa percée.
Alors que les primaires américaines se déplacent dans le sud du pays où, côté démocrate, les Africains-Américains sont nombreux à voter, il est impossible de passer à côté du mouvement #BlackLivesMatter (« la vie des Noirs compte »), qui interpelle les autorités sur les brutalités policières.
Les primaires du New Hampshire ont vu les larges victoires du démocrate Bernie Sanders sur Hillary Clinton, et de Donald Trump sur ses concurrents républicains. Si les deux hommes sont souvent associés, leurs idées, leurs méthodes et leurs ambitions n’ont rien en commun.
Une campagne des primaires américaines ne se gagne pas sur des idées mais sur une organisation sérieuse, médiatique et bien financée. Contrairement à ses prédécesseurs de la gauche du parti démocrate, le sénateur du Vermont possède tout cela.
Comme il y a 8 ans, et comme son époux Bill il y a 24 ans, l’ex-First Lady doit se battre dans le New Hampshire pour décrocher l’investiture démocrate à la présidentielle. La nouveauté est que le contexte a changé : l’Amérique regarde désormais à gauche.
Les électeurs de l'Iowa se sont prononcés dans la course à la Maison Blanche : Ted Cruz finit en tête chez les républicains ; Hillary Clinton et Bernie Sanders sont au coude-à-coude. Mais ce n'est que le début...
Face au carnaval des primaires dans le camp républicain, les postulants démocrates à la succession d'Obama ont montré leur sérieux et leurs points de convergence lors de leur premier affrontement télévisé, au cours duquel Hillary Clinton s'est affirmée comme la femme à battre.
Depuis qu’il a fait son entrée dans la campagne pour les primaires démocrates, Bernie Sanders réjouit et réveille la gauche américaine. Son succès populaire surprend ou dérange. « Ciel, un socialiste », s’affolent les républicains, tandis qu’Hillary Clinton se retrouve – une fois encore – à devoir composer avec un encombrant outsider. Mais qui est-il donc, et pourquoi un tel succès ?
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