Le deuxième débat entre le candidat républicain et Hillary Clinton se tenait dimanche soir, à Saint Louis, Missouri, après un week-end marqué par la publication d’une vidéo catastrophique pour Donald Trump, y tenant des propos sexistes et vulgaires. Trump n’a pu s’empêcher d’attaquer sa rivale plutôt que de détailler son programme. De quoi réjouir sa base électorale mais peut-être pas beaucoup plus.
Cela peut sembler paradoxal en cette époque où Donald Trump est au coude-à-coude avec Hillary Clinton, mais de nombreux signes pointent vers une Amérique qui tourne à gauche. Débat avec Christophe Deroubaix, auteur de L’Amérique qui vient.
C’est un premier débat présidentiel sans grande surprise qui s’est déroulé lundi 26 entre le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton. L’un égrenant les thèmes de campagne ayant fait son succès auprès de la base républicaine, l’autre détaillant des propositions sérieuses en espérant séduire les indécis.
Marquée par l’impopularité des deux principaux candidats, la campagne présidentielle américaine l’est aussi par la percée de deux petits partis séduisant l’électorat jeune, les verts et les libertariens. Leurs candidats totalisent plus de 10 % des intentions de vote. Au grand dam des démocrates…
Hillary Clinton souffre d’une pneumonie, comme le public l’a appris à l’issue d’une journée de déclarations confuses illustrant, une fois encore, le problème de transparence de la candidate.
Pas une semaine ne passe sans que l’épineux sujet de la fondation Clinton ne soit désormais abordé par la presse américaine. Soupçons de conflits d’intérêts, manquements à l’éthique, petits arrangements entre amis… À quelques semaines du scrutin présidentiel, les Clinton vont-ils enfin prendre la mesure du problème ?
Le nombre d’immigrés illégaux aux États-Unis est estimé à 11,3 millions, dont la moitié en provenance du Mexique. Un chiffre énorme qui suscite l'incompréhension et alimente la rhétorique haineuse du candidat républicain Donald Trump. Afin de mieux cerner la réalité derrière les statistiques, nous nous sommes rendus dans la région de Long Island, à l’est de New York, autour d’une petite ville surnommée « Little Salvador ».
Après des semaines de polémiques, le candidat républicain a remanié son équipe de campagne et s’entoure de personnages médiatiques extrémistes. Le spin doctor Paul Manafort, a dû démissionner vendredi, après la révélation de juteux et troubles contrats en Ukraine.
La convention démocrate est terminée, le match Hillary Clinton-Donald Trump peut officiellement commencer. Sur quels thèmes se joue l’élection, que disent les sondages, quels États clés faut-il suivre de près… Voici résumés les éléments clés de la campagne grâce aux explications des politologues Donald Green et Robert Shapiro.
Road movie dans l’Oregon, sur la côte ouest des États-Unis, État de naissance du photographe Thomas Haley. Durant l'été 2016, il raconte les débats qui agitent l’Amérique, loin des métropoles comme New York, Los Angeles ou San Francisco. Des militants pro-armes de Roseburg, en passant par les ranchers de Burns, le salon du cannabis de l’Oregon, la foire agricole de Clackamas, la manifestation pacifique de Corvallis, les SDF de Lincoln City, ce périple se termine à la foire de Tillamook, où le gros lot de la tombola des républicains est un fusil. > Retrouvez ici tous nos reportages et analyses sur les élections américaines.
Dans le Kentucky, des fondamentalistes chrétiens viennent d’inaugurer une arche de Noé grandeur nature. Non loin, les mêmes ont ouvert il y a près de dix ans un fascinant « musée de la création » qui réécrit l’histoire de l’Univers.
L’élu républicain est aujourd’hui face à un dilemme : que faire pour assurer ses arrières, soutenir ou ne pas soutenir Donald Trump ? Alors que l’élection présidentielle approche et que le candidat ne montre aucun signe d’assagissement, un certain nombre d’entre eux choisissent la fuite. Quitte à déplaire à la base militante du parti, toujours aussi mobilisée derrière Trump.
Thomas Haley est un photographe d’origine américaine vivant en France depuis presque 40 ans (lire son blog sur Mediapart). Passionné de politique, il suit en ce moment la campagne américaine depuis la côte ouest des États-Unis. En général, dit-il, « les Américains n’aiment pas parler politique quand on les aborde dans la rue. Ils préfèrent éviter les discussions qui peuvent dégénérer en dispute. Mais les Américains ont de l’humour et n’ont pas peur du ridicule ». En tant qu’Américain plein d’humour, il a donc eu l’idée de proposer un jeu aux gens qu’ils croisent : prendre le masque d'un candidat à la Maison Blanche, et sous cet anonymat provoquer un peu de discussion et beaucoup de dérision. Un dispositif qu’il avait déjà utilisé en 2008, avant les élections présidentielles : « J’avais pris les effigies des candidats américains (Obama & McCain) + Hillary (elle avait perdu la nomination de son parti) pour illustrer un reportage sur les sentiments des Américains. » Il a aussi tenté de le faire en France, en vain. Sans doute, le jeu n'était-il pas assez sérieux…
Racisme, antiracisme: le match France Etats-Unis (2/3)
« La volonté politique de lutte contre les discriminations a systématiquement émergé quand le niveau de menace à l’ordre public est devenu trop élevé », relève le spécialiste des politiques antidiscriminatoires à Sciences-Po Paris. Pour lui, l’idée « que rien n’a changé, que la situation des Afro-Américains a même empiré sous Barack Obama, est radicalement fausse ».
Racisme, antiracisme: le match France Etats-Unis (3/3)
Troisième et dernier volet de notre exploration des problématiques raciales en France et aux États-Unis avec Sihame Assbague, militante contre l’islamophobie et le contrôle au faciès ; Audrey Célestine, politologue qui travaille sur les processus de mobilisation des minorités ethniques et Nacira Guénif, militante antiraciste et sociologue, qui s’intéresse aux questions de genre et d’ethnicité.
Racisme, antiracisme: le match France Etats-Unis (1/3)
L’auteur afro-américain d’Une colère noire, qui vient de passer un an en France, livre à Mediapart son point de vue sur les différences de nature du racisme aux États-Unis et dans l’Hexagone, ainsi que sur les militantismes anti-discriminations qui émergent dans les deux pays. À ses yeux, « le fait d’avoir un Afro-Américain dans le siège du pilote a fait resurgir un racisme latent, un racisme qui n’est ni nouveau ni pire qu’avant ». Premier chapitre d’une série de trois émissions pour favoriser l’échange d’idées sur la question raciale.
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