Entretien avec le musicien Fawaz Baker, originaire d'Alep.> Confusion autour de l'évacuation des civils à Alep > Manifestations à Paris: «On laisse mourir Alep»
Pour Jean-Pierre Filiu, historien spécialiste de la Syrie, ceux qui laissent faire les massacres à Alep sont autant responsables que ceux qui les commettent.
Deux manifestations coup sur coup à Paris mardi. Outre l'horreur du massacre en cours, tous soulignent le dangereux précédent que constitue cet abandon de la population d'Alep-Est.
Victimes à la fois du régime d’Assad et des bombardements russes, le sort fait aux dizaines de milliers de civils d’Alep devrait faire réfléchir ceux, nombreux en Occident, qui souhaitent déléguer la « gestion » de la guerre à la Russie.
Au mois d'août 2016, les combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes, appuyés par les États-Unis, reprennent à l'État islamique la ville syrienne de Manbij. Mediapart a pu avoir accès à une centaine de documents issus de l'administration de l'EI qui dévoilent les détails de la vie quotidienne sous le joug de Daech.
Depuis un an, les médias officiels produisent à la chaîne des reportages sur la Syrie avec un récit unique: une Russie en guerre contre le terrorisme international et œuvrant pour la «réconciliation» du peuple syrien.
Pendant que l’aviation russe continue de bombarder Alep, l’ex-front Al-Nusra remonte en puissance, ce qui complique encore un peu plus le paysage politico-militaire syrien.
Les habitants des quartiers est d’Alep se terrent et meurent quotidiennement sous les bombes des forces syriennes et de l’armée russe. Samedi 2 octobre, le centre de traumatologie de la ville a été détruit, portant à quatre le nombre d’hôpitaux visés. Totalement impuissante, l’ONU dénonce des crimes de guerre et poursuit son travail de documentation.
L’accord signé à Genève vise à établir une trêve et à remettre en marche le processus de paix. Pour le secrétaire d'État américain John Kerry, « cela peut changer la nature du conflit ». Damas a dit approuver l’accord. Une frappe sur un marché à Idlib aurait fait 60 morts.
Entrevue avec le pouvoir syrien, rencontre entre Obama et Erdogan prévue dimanche 4 septembre… Alors que l’offensive turque se poursuit en Syrie, la semaine diplomatique marquera pour Ankara une nouvelle étape dans l’évolution des alliances autour du conflit syrien.
Au cœur d'Alep, les rebelles syriens tentent de rompre le siège imposé depuis le printemps et ont lancé fin juillet une offensive d’ampleur sur la ville. Le conflit syrien, qui dure depuis mars 2011, peut-il se jouer cet été? Entretien avec Thomas Pierret, chercheur à l’université d’Édimbourg.
Acteurs clés du conflit, au rôle décisif dans la lutte contre l’État islamique et dans la libération de Manbij début août, les combattants kurdes du PYD négocient leurs alliances au coup par coup, souvent au côté du régime syrien, avec un objectif: préserver un territoire qui permettrait de constituer un Kurdistan autonome.
Selon plusieurs sources, les bombardements de la coalition emmenée par les États-Unis, et dont fait partie la France, ont causé la mort de dizaines de civils près de Manjib. François Hollande veut renforcer les frappes.
À quoi sert la commission d’enquête internationale sur la Syrie ? Depuis cinq ans, cet organe qui regroupe quatre experts indépendants mandatés par l’ONU tient la comptabilité des horreurs de la guerre. Sa base de données, et sa liste de criminels de guerre, intéressent aujourd’hui la justice de plusieurs pays européens.
Les voies légales existent pour faire venir en Europe les réfugiés syriens sans qu'ils risquent de mourir en mer. Encore faut-il pouvoir y accéder. Exemple au consulat de Beyrouth, au Liban, où les visas, notamment humanitaires, sont délivrés au compte-gouttes.
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