Les principaux groupes du Parlement européen ont plaidé mercredi pour accélérer la préparation de sanctions contre Moscou en cas d’invasion de l’Ukraine, alors que, sur le terrain, le retrait partiel des Russes n’est pas confirmé par les Occidentaux.
Les Russes ont annoncé mardi le départ d’une partie des plus de 100 000 militaires massés près de la frontière ukrainienne. De passage à Moscou, le chancelier allemand Olaf Scholz a évoqué un « bon signe », mais la prudence reste de mise dans les capitales occidentales.
Alors que les tensions sont à leur comble à la frontière entre Russie et Ukraine, certains à Washington, conservateurs ou démocrates, dénoncent à la fois les menaces de Vladimir Poutine et les erreurs commises par les États-Unis depuis la chute du bloc soviétique.
Après les déclarations américaines sur une invasion imminente de l’Ukraine par les troupes russes, plusieurs pays, y compris en Europe, ont appelé à quitter le pays. Emmanuel Macron s’est entretenu samedi avec Vladimir Poutine.
Alors que les tensions avec Moscou sont croissantes, l’Ukraine peut compter sur près de 400 000 vétérans. Ceux-ci tentent de se reconstruire, malgré la guerre encore active, et sont prêts à repartir au front.
Alors qu’Emmanuel Macron est à Moscou, analyse de la situation avec Marie Dumoulin, directrice du programme « Europe élargie » à l’ECFR, Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences en science politique, et Élie Tenenbaum, directeur du centre des études de sécurité de l’Ifri.
Boris Johnson a souhaité samedi un déploiement « majeur » de troupes de l’Otan pour contrer une éventuelle invasion russe de l’Ukraine. Moscou veut toujours empêcher l’adhésion du pays à l’Alliance atlantique.
Alors que les discussions entre Washington et Moscou avancent à petits pas, Kiev compte sur ses alliés. En premier lieu les Américains et les Britanniques, inquiets d’un putsch et d’une invasion possible. À Kiev, ce scénario est jugé « peu probable ».
Dans la région du Donbass, entre l’Ukraine et la Russie, sévit toujours une guerre oubliée. Sur la ligne de front, celles et ceux qui sont restés tentent de survivre dans des villages dévastés, et continuent de souffrir du conflit armé. Histoires de vies en temps de guerre.
Avec le conflit dans le Donbass, la deuxième ville d’Ukraine souffre de la perte des liens économiques et sociaux avec la Russie à 40 kilomètres, en plus de la peur d’une nouvelle invasion.
La Russie comme les insurgés prorusses encouragent les citoyens ukrainiens des territoires séparatistes à changer de passeport, « un premier pas vers l’annexion » pour Kiev.
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