Au 30e jour de la guerre en Ukraine, l’armée russe a annoncé vouloir se concentrer sur l’est du pays, et plus particulièrement sur le Donbass, alors que de premiers signes de faiblesse chez les forces russes apparaissent.
Bon nombre de militaires ukrainiens sont les héritiers de la révolution du « Maïdan » en 2014. Engagés volontaires dans le Donbass, ils s’enrôlent à nouveau, forts de cette expérience, et appuyés par d’innombrables réseaux d’aide. Les explications de Konstantyn et Roman.
Au 29e jour de l’invasion russe en Ukraine, un navire russe a été détruit au port de Berdiansk, les villes de Kharkiv et Tchernihiv ont été bombardées et l’Otan appuie son soutien matériel à l’Ukraine.
Chaque jour, des frappes russes touchent des immeubles d’habitation dans le nord de Kyiv. Si ces bombardements n’ont pas l’ampleur de ceux menés à Marioupol ou à Kharkiv, ils terrorisent une partie de la population. Tatiana raconte cette vie qu’elle ne pouvait imaginer et qui la désespère.
De Kherson à Berdiansk en passant par Marioupol, des centaines de milliers de personnes vivent « terrifiées » par l’occupation russe, les bombes, les pénuries et les violences qui l’accompagnent.
28 jours après le début de l’invasion russe en Ukraine, les forces ukrainiennes continuent d’essayer de préserver Kyiv, les négociations entre la Russie et l’Ukraine n’aboutissent pas et Vladimir Poutine riposte aux sanctions européennes.
Le grand port du Sud-Est ukrainien a subi des semaines d’intenses bombardements. Les troupes russes sont à présent entrées dans certains quartiers de la ville. Témoignages d’habitants qui ont pu fuir.
La population ukrainienne communie dans une même ferveur patriotique et un même enthousiasme mobilisateur. Mais d’autres voix s’expriment aussi, qui dressent un sombre constat. Cadre dans une société d’assurance, Inna raconte cette inquiétude d’autant plus grandissante que, selon elle, « l’Europe ne veut pas comprendre ce qui se passe ».
Au 27e jour de l’offensive russe en Ukraine, la marine russe en mer Noire bombarde Odessa, le monde s’interroge sur le nombre de soldats russes tués et l’Europe publie sa stratégie de défense jusqu’en 2030.
À 31 ans, né en Russie, ayant passé sa jeunesse en Belgique, le jeune homme s’est définitivement installé en Ukraine, pays de sa mère, de ses grands-parents et de ses amis. Le voilà « volontaire » expliquant que l’influence russe a disparu du pays : « Il y a des millions de réfugiés, aucun n’a fui en Russie ! »
Au sommaire d’« À l’air libre » ce soir : après l’enquête de Mediapart documentant des crimes de guerre commis en Ukraine par l’armée russe, comment juger Poutine et l’État russe ?
Au vingt-sixième jour de l’offensive russe en Ukraine, des bombardements ont frappé un centre commercial de la capitale et une première frappe a touché le port d’Odessa. La Russie semble passer à son « plan B » : une guerre de sièges d’artillerie.
Pas à pas, la guerre entre dans la ville et les alertes se multiplient. Plus de la moitié de la population a fui la capitale ukrainienne. Dans les grandes cités populaires de l’arrondissement d’Obolon, beaucoup de personnes âgées refusent de partir ou ne le peuvent pas, parce que malades ou trop pauvres.
Dernière grande ville avant la Slovaquie, Oujhorod, à l’ouest de l’Ukraine, est la capitale de la région de Transcarpatie. Après « l’enfer » des premiers jours du conflit, où des gens ont attendu parfois pendant quatre jours pour passer la frontière, la ville s’est peu à peu organisée.
La Russie poursuit son offensive dans le sud de l’Ukraine : Mykolaïv a été ciblé par de nombreux raids et les chars russes sont entrés dans Marioupol. Le siège de cette ville portuaire est un acte « dont on se souviendra même au siècle prochain », a dénoncé le président ukrainien.
Étudiante en linguistique à l’université de Kyiv, passionnée de littérature, la jeune femme est désormais « volontaire » pour aider les familles qui fuient les bombardements. Refusant de quitter la capitale, elle multiplie les critiques contre « le peuple russe », qu’elle juge « apathique et soumis ».
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