Mardi matin, toute l’Italie s’est réveillée en quarantaine pour tenter d’endiguer la propagation du coronavirus, qui a fait 366 morts dans le pays. Un enjeu énorme alors que le système sanitaire national est déjà au bord de la saturation.
Le président américain a longtemps dit que le coronavirus était un « hoax » propagé par les « fake news media ». Cependant la crise pourrait être d’autant plus violente qu'elle pourrait révéler les injustices criantes du système de santé.
L’épidémie de coronavirus fait disjoncter l’économie mondiale. Pétrole, marchés financiers, tout s’effondre. « Nous affrontons le moment le plus critique depuis la crise financière », avertit un stratégiste.
Les effets de l’épidémie de coronavirus seront sévères sur la croissance. Bruno Le Maire y apporte cependant une réponse hors de propos. Et les effets de la politique de ces dernières années se feront fortement ressentir sur les couches les plus fragiles de la population.
Soumis aux menaces et au chantage de Pékin, les exilés ouïghours de Turquie craignent pour la vie de leurs familles restées en Chine, dont de nombreux membres ont été internés dans des camps de concentration et sont menacés par la propagation du coronavirus.
Pour freiner l’épidémie, seules les mesures de restriction forte des déplacements sont efficaces. Donc des libertés. La France suit ainsi le chemin de l’Italie, prévient le professeur Antoine Flahault, spécialiste des maladies épidémiques.
La panique s’est emparée des milieux économiques devant la perspective d’une pandémie de coronavirus. En 1918 et 1919, la « grippe espagnole » a causé près de 18 millions de morts, mais son impact économique est mal connu. Qu’en retenir pour aujourd’hui ?
Département le plus touché par le Covid-19, l’Oise est déjà passé, dans les faits, au stade 3, celui de l’épidémie. S’il n’y a pas de psychose, l’inquiétude est grande pour les personnes âgées et fragiles. Les professionnels de santé libéraux à leur contact se sentent abandonnés.
Par surprise, la Réserve fédérale américaine a décidé de baisser ses taux directeurs, une première depuis 2008. Cette décision est censée aider l’économie face aux risques provoqués par l’épidémie de coronavirus. Elle relève surtout de la gesticulation.
Le pire des scénarios est en train de se produire dans plusieurs hôpitaux : des patients sont dépistés positifs au coronavirus, après plusieurs jours d’hospitalisation. Des soignants sont renvoyés chez eux, des services ferment. Récits dans deux hôpitaux de l’Oise, Creil et Compiègne, et à l’hôpital Tenon, à Paris.
La crise du coronavirus a fourni au camp antigouvernemental l’occasion de prouver sa résistance. Si les manifestations de rues massives sont en sommeil, la contestation se poursuit, sous d’autres formes.
Avec deux nouveaux malades dans l’Oise, dont l’un est décédé, la France demeure dans l’incertitude face au Covid-19. L’origine de leur contamination est inconnue, et ils ont été hospitalisés sans précaution. Si la menace épidémique est réelle, des médecins relativisent toutefois la gravité de la maladie.
Avec vingt-six morts, la République islamique avance le nombre de décès le plus élevé après la Chine. En réalité, il pourrait être largement dépassé. À Qom, épicentre de l’épidémie, le clergé fait malgré tout de la résistance pour empêcher la fermeture des sanctuaires.
Ce n’est qu’au XVIe siècle, avec les travaux du médecin Fracastor, qui a par ailleurs étudié et donné son nom à la syphilis, qu’apparaît la notion de contagion. Alors que le coronavirus se propage, allons lire les grandes fictions épidémiques, de Sophocle à Yan Lianke, en passant par Boccace et Camus.
L’Italie est le troisième pays le plus touché au monde par l’épidémie de Covid-19. Pourtant, parmi les malades infectés, personne n’est allé en Chine récemment. Le « patient zéro » n’a pas encore été identifié, ce qui fait craindre une explosion des contagions.
Lundi noir sur les marchés boursiers. Après avoir nagé dans l’insouciance pendant un mois, ceux-ci se sont mis en mode panique. La progression spectaculaire du Covid-19 en Italie et en Corée du Sud a fait prendre conscience que toute l’économie mondiale est en risque.