Varsovie a rejeté, ce jeudi 27 octobre, les recommandations de la commission européenne pour se remettre sur les rails de l’État de droit. Tandis que le pouvoir ouvre un nouveau front, cette fois-ci en Europe, des Polonais continuent de s’insurger contre ses dérives autoritaires.
L’offensive du gouvernement polonais pour interdire complètement le droit à l’avortement a été contrée par une mobilisation massive dans la rue. Mais le mouvement des femmes est encore balbutiant. Entretien avec l’une des figures du féminisme en Pologne, Agnieszka Graff.
C'est un roman qui dérange. La Nuit des Juifs-vivants met en scène avec humour le réveil des disparus de l'ancien ghetto de Varsovie. Rencontre avec un auteur iconoclaste de la scène littéraire polonaise.
Une organisation citoyenne pour faire pression sur les partis politiques : c’est l’ambition du KOD (Comité de défense de la démocratie), créé l’an dernier en opposition au tournant ultraconservateur pris par Varsovie. Rencontre avec Mateusz Kijowski, son président.
Le gouvernement ultraconservateur en place à Varsovie lance de nouvelles offensives: une remise en cause du déjà très restrictif droit à l’avortement et une relecture de la Seconde Guerre mondiale. Gros plan sur cette nouvelle politique historique.
Le seuil de 50 % de participation n’a pas été atteint lors du référendum de ce dimanche 2 octobre en Hongrie. Les électeurs étaient sommés de se prononcer contre la politique européenne de quotas de répartition des réfugiés. En réalité, cela fait longtemps que le premier ministre hongrois a gagné cette bataille à Bruxelles.
On imaginait Sopron, ville hongroise frontalière de l’Autriche, un pied hors de la névrose politique nationale à la veille du référendum anti-migrants du 2 octobre. Or la cité se révèle un miroir des intentions démagogiques du premier ministre Viktor Orbán.
La Commission européenne a commence à hausser le ton contre la Pologne. Mais plusieurs élections, ces derniers mois, ont vu des pays d'Europe centrale basculer vers une droite ultra. Mediapart a interrogé plusieurs spécialistes de la région.
Le référendum britannique renforce la cohésion du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie), déjà à l’œuvre lors de la crise des réfugiés. Même si ces pays assurent vouloir avancer à l’unisson avec les Vingt-Sept, une vision de l’Europe refait surface : celle d’une Union limitée à un grand marché avec un poids renforcé des États membres.
Face à l’autoritarisme du gouvernement Orbán, et à quelques jours du référendum du 2 octobre, la société hongroise ressuscite son humour politique aux confins de l’absurde, qui faisait sa force sous le régime soviétique.
Au milieu du fracas du monde et de l'Europe, le premier ministre hongrois continue de se nicher dans le pire. Avant le référendum organisé le 2 octobre sur l'accueil des réfugiés, Viktor Orbán a annoncé la construction d’une nouvelle clôture anti-migrants. Derniers développements à mettre au compte de ce démocratophage…
Le premier ministre a annoncé, pour l'automne, un référendum sur le programme européen d'accueil des réfugiés. Hostile au système de quotas, il communique à tout-va et construit méthodiquement des alliances au niveau européen.
Affiches, spots publicitaires à la radio et à la télévision… Tandis que la campagne référendaire bat son plein, pour ou contre la « relocalisation » des migrants en vertu de l'accord européen, des centaines de réfugiés espèrent un jour pouvoir passer les murs de barbelés érigés par Budapest à la frontière entre la Serbie et la Hongrie. À leurs risques et périls.
Le nouveau gouvernement à Varsovie a annoncé, depuis son entrée en fonctions début novembre, une série de mesures fracassantes mettant à mal certains principes de la démocratie polonaise. Face à ce virage autoritaire, la société civile proteste et dénonce une « orbanisation » de la Pologne, du nom du premier ministre hongrois. Varsovie et Budapest sont-elles en train de prendre le même chemin ?
Après les mesures inquiétantes prises par le nouveau gouvernement polonais, la Commission s’est saisie du dossier ce mercredi 13 janvier. Pour comprendre les enjeux de cette décision inédite, Mediapart a interrogé des élus et des analystes européens.
Les Polonais votaient dimanche 24 mai pour l'élection présidentielle. Bronisław Komorowski, candidat à sa réélection, a échoué devant le candidat de l'opposition, Andrzej Duda. La droite conservatrice revient au pouvoir, et avec elle ses vieux démons : euroscepticisme et repli sur soi.
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