Dossier « Predator Files » : toutes nos révélations

© Illustration Simon Toupet / Mediapart

L’enquête internationale menée par Mediapart et ses partenaires révèle les méthodes sans scrupules des sociétés Nexa et Intellexa, qui ont vendu des logiciels espions à de nombreuses dictatures, avec le soutien, voire la complicité, de l’État français.

« Predator files » : nouvelles sanctions américaines contre le fabricant du logiciel espion

© LinkedIn de Tal Dilian

À la suite des révélations de notre enquête « Predator files », le gouvernement états-unien a édicté de nouvelles sanctions contre le groupe Intellexa, fabricant du logiciel espion Predator, et son patron israélien Tal Dilian, au cœur de multiples scandales.

« Predator Files » : les SMS qui embarrassent le bras droit du premier ministre grec

Enquête

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Mediapart et ses partenaires révèlent que le numéro de téléphone de Grigoris Dimitriadis, neveu et ex-secrétaire général du premier ministre Kyriákos Mitsotákis, a été utilisé pour attaquer les téléphones de onze éminentes personnalités grecques avec le logiciel espion Predator. L’intéressé dément toute implication.

Cybersurveillance : Claude Guéant, fameux intermédiaire entre Nexa et la Chine

Enquête

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Notre enquête « Predator Files » révèle que l’ancien secrétaire général de l’Élysée a assisté, au sujet de la Chine, l’entreprise Nexa, visée par une enquête pour avoir vendu un logiciel de surveillance massive d’Internet au régime de Kadhafi en 2007. Claude Guéant assure qu’il a agi à titre bénévole.

« Predator Files » : le logiciel espion en roue libre à Madagascar

Enquête

Livraisons clandestines par valise diplomatique, infections de téléphones réalisées sans licence ni contrat : pour vendre au président malgache le redoutable outil d’espionnage Predator, le groupe français Nexa a franchi toutes les lignes rouges.

Le pouvoir sarkozyste a fait livrer un système de surveillance de masse au Qatar

Enquête

L’Etat français a, sous la présidence Sarkozy, demandé à la société française Amesys/Nexa de fournir son logiciel de surveillance de masse de l’internet au Qatar. Nexa a par ailleurs tenté en 2020 vendre Predator à l’Emirat, devenu son plus gros client.

« Predator Files » : les réponses floues et fausses du ministre Jean-Noël Barrot

Analyse

Interrogé à l’Assemblée nationale sur les « Predator Files », le ministre de la transition numérique Jean-Noël Barrot a livré des réponses floues et parfois inexactes, révélatrices de l’embarras de l’exécutif. Interrogés par Mediapart, les ministres des armées, des affaires étrangères et de l’Europe ont botté en touche.

De Pegasus à Predator : dans la peau des victimes

En 2021, un collectif de médias révélait l’espionnage de responsables politiques, militants ou avocats par Pegasus, un logiciel de surveillance des téléphones semblable à Predator. Mediapart a retrouvé quatre de ses victimes.

« Predator Files » : l’enquête barbouzarde de Nexa sur le journaliste Antoine Champagne

Enquête

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Les révélations d’Antoine Champagne, journaliste à Reflets, sur le groupe de cybersurveillance Nexa ont beaucoup énervé l’entreprise, qui a mené une enquête privée sur le journaliste. Il faut « mettre une bombe » chez lui, plaisante un cadre de Nexa.

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« Predator Files » : des élus français, européens et américains visés par le logiciel espion

Enquête

­Le Vietnam a utilisé le logiciel espion Predator, qui lui a été vendu par le groupe français Nexa, pour mener une vaste tentative de piratages via Twitter. L’eurodéputé macroniste Pierre Karleskind a été visé, ainsi que France 24, la présidente du Parlement européen, des élus américains, des journalistes et des diplomates.

« Predator Files » : Insoumis et écolos demandent une commission d’enquête

Après nos premières révélations, les groupes de La France insoumise et Europe Écologie-Les Verts à l’Assemblée nationale demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire, dénonçant « un scandale politique » qui suscite « l’indignation et la colère ».

Ventes d’armes à la Libye : face caméra, Bruno Le Maire ne sait pas quoi répondre

Vidéo

Pourquoi Bruno Le Maire n’a-t-il pas porté plainte après la violation de l’embargo sur les armes en Libye ? Mediapart lui a posé la question, après nos révélations sur la vente de matériel de surveillance de la société Nexa au maréchal Haftar, soupçonné de crimes de guerre. 

L’incroyable puissance des armes de surveillance de Nexa et Intellexa

Enquête

De la surveillance de masse au piratage des téléphones, Mediapart détaille, grâce à des documents confidentiels, les capacités extrêmement intrusives des systèmes d’espionnage vendus par Intellexa et son partenaire français Nexa.

La surveillance au service des dictatures, avec la complicité de la DGSE

Enquête

La DGSE a très étroitement coopéré avec le fabricant d’équipements de surveillance Nexa, pourtant soupçonné par la justice de complicité de torture pour avoir exporté à des dictatures. Nexa avait aussi pour clients plusieurs ministères et services secrets français.

Violation de l’embargo sur les armes en Libye : le contrat secret avec Haftar qui embarrasse la France

Enquête

La justice a découvert que la société Nexa a vendu en 2020 du matériel de surveillance au maréchal libyen Khalifa Haftar, soupçonné de « crimes de guerre », en violation de l’embargo sur les armes. Mais le procureur antiterroriste et le ministre de l’économie ont entravé l’enquête judiciaire.

Arabie saoudite : la nouvelle affaire Macron-Benalla

Enquête

Après un contact direct avec le président Macron, la société française de cybersurveillance Nexa a utilisé Alexandre Benalla comme intermédiaire pour tenter de vendre des logiciels espions à l’Arabie saoudite, malgré l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Un an et demi après la découverte de ces faits très embarrassants pour l’Élysée, l’enquête judiciaire traîne.

« Predator Files » : comment la France a aidé des dictatures à espionner leur peuple

Enquête

L’enquête internationale « Predator Files », menée par Mediapart et ses partenaires, révèle les méthodes sans scrupules des sociétés Nexa et Intellexa, qui ont vendu des logiciels espions à de nombreuses dictatures, avec le soutien, voire la complicité, de la France.