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Alors que les images sont les premiers outils d'appréhension de l'actualité, leur réception révèle les biais de l'interprétation de l'événement. Accompagnant un commentaire de minoration, le choix d’une imagerie plus folklorique que violente a conforté une première lecture dépolitisée de l’assaut du Capitole.
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Rupture de stock chez les armuriers, citoyens qui se barricadent chez eux. La situation est ubuesque, tragique. L'élection américaine prend des allures de point de non-retour, attisée par la personnalité toxique de Donald Trump. Mais les plaies de la société américaine sont profondes. Peur de l'autre, ségrégation, capitalisme triomphant sont autant de maux que ces films racontent.
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Les sondeurs croient en leurs pronostics annonçant la victoire de Joe Biden. Mais la démocratie américaine reste menacée à court et long terme, avec des conséquences immenses pour ce pays et le reste de du monde.
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Depuis 2013, après l'annulation de la « Voting Rights Act » par la Cour Suprême, des millions d’Américains ont été exclus du droit de vote. La stratégie de Trump ne consiste pas seulement à mobiliser les 25% d’Américains décidés à voter pour lui, mais surtout à empêcher des millions d’autres d’aller voter, par des techniques appelées « voter suppression » aux États-Unis. Par Michel Gevers
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La caractérisation qui convienne mieux à Donald Trump est celle d'Alfred Jarry: l’hideux Ubu Roi. Face au théâtre surréaliste dans lequel il continue à régner, nous sommes comme le public parisien révolté de la pièce de Jarry, en 1896 : nous lui jetons des « mèmes » au visage sans nous rendre compte que la blague c’est nous, nos attentes utopiques et nos peurs apocalyptiques.
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A deux semaines de l'élection du 3 Novembre faire le tour des violations des droits humains de la présidence Trump se révèle impossible mais aussi montre les limites pratiques de notre droit à l'information.
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Fondée par le politicien et activiste Andrew Young, le rappeur Killer Mike et le président de la chaîne Bounce TV Ryan Glover, Greenwood Bank se veut la banque en ligne des communautés africaine-américaine et latina.
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C’est dans une atmosphère joviale et détendue que s’est déroulée l’audition de la nouvelle juge au tribunal du dernier ressort, la Cour Suprême des Etats-Unis, Amy Coney Barrett, nommée par le Président Donald Trump.
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Mon journal quotidien des deux semaines jusqu'à l'élection....
Et après car ce ne sera pas terminé le 4 Novembre.
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Trump a-t-il déjà intériorisé sa défaite le 3 novembre et prépare-t-il le coup d’après ? En apparence, il se tire une balle dans le pied par jour. Il y a mieux pour mettre en jambe sa campagne. Le candidat à sa réélection se comporte comme s’il ne s’agissait pas pour lui de gagner des suffrages mais de chauffer à blanc ses partisans afin de passer du local de vote aux combats de rue.
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Pour le journaliste étasunien, Chris Hedges, « quel que soit le résultat, l’élection n’arrêtera pas la montée de l’hypernationalisme, la crise des sectes et les autres signes du déclin final d’un empire ». Au terme d’une analyse au scalpel d’une « course vers l’abîme », le lauréat du prix Pulitzer appelle « à monter des actes soutenus de désobéissance civile de masse pour faire tomber l’empire ».
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Le 3 novembre prochain, les Américains sont appelés à voter pour désigner leur 46ᵉ président. À cette occasion, Represent.us, une organisation à but non lucratif qui se bat depuis 2012 contre la corruption et l’influence de l’argent dans les campagnes américaines publie deux vidéos, deux deepfakes, de Vladimir Putin et Kim Jong-Un.
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La résistance de l'establishment Démocrate aura duré quatre jours. Tous viennent d'annoncer la reddition sans condition. Sur le financement du gouvernement, sur l'extension de la Cour Suprême, etc... Seule une bataille de tous les instants sur tout les fronts peut stopper la machine trumpienne. La direction Démocrate a clairement renoncé.
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A la manière des potentats qui s’accrochent au pouvoir en niant leur défaite, Donald Trump s’est mis dans la position médiatique de ne pas perdre l’élection présidentielle américaine, le 3 novembre prochain. « Ce sera moi ou le chaos » disait, en substance, de Gaulle. « Le chaos c’est moi », ajoute le Golfeur Fou de la Maison Blanche.
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Pour apprécier le spectacle de la convention républicaine de Charlotte (Caroline du Nord) et ce qui s’en suivra, un bref essai d’Antoine de Tarlé, « Trump, le mensonge au pouvoir », offre d’utiles clefs parfois désespérantes.
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L’élection de novembre n’est pas entre la droite et la gauche mais entre deux ailes du même parti des affaires dont l’une est plus chaotique que l’autre. Chronique pour la revue Recherches internationales disponible à cette adresse : http://www.recherches-internationales.fr/chroniques/2020-09%20Elections%20ame%CC%81ricaines.pdf
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Dans le sillage des Milwaukee Bucks, qui ont boycotté leur match de Playoffs NBA face à Orlando, plusieurs rencontres sportives ont été suspendues dans le pays en signe de protestation contre les violences policières et les discriminations raciales suite à l'affaire Jacob Blake. Des décisions historiques, qui témoignent d'un retour de l'activisme politique dans le monde du sport.
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Battue il y a deux ans, la candidate malheureuse du documentaire Netflix « Knock Down The House » vient de l’emporter face à William Lacy Clay, élu du 1er district du Missouri depuis 2001. Sauf surprise, elle accédera à la Chambre des Représentants en novembre.
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Le 30 juillet, Donald Trump a émis la possibilité d’un report de l’élection présidentielle américaine. Si le potentiel déstabilisateur de la stratégie trumpienne est pour le moment limité, le président fait le pari d’une campagne violente pour mobiliser ses électeurs et, en cas de défaite, limiter au maximum la capacité de son successeur à réformer l’Etat américain en cherchant à rendre son élection et son mandat électoral illégitimes, et en préparant la résistance conservatrice (physique) à sa politique.
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Dans son livre sur «les nouveaux activistes américains», Mathieu Magnaudeix décrit un activisme joyeux mais extrêmement méthodique, au service des laissé.e.s pour compte d’un ordre social impitoyable. Un récit qui révèle le caractère fruste de certains débats français.
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Michael Forest Reinoehl, militant anti fasciste, est abattu par la police à Portland quand celle-ci laisse passer tranquillement Kyle Rittenhouse à Kenosha après ses méfaits. Donald Trump stigmatise les manifestants en les accusant de « terrorisme » en oubliant qui a commis l'attentat d'Oklahoma City. Les propos de Trump radicalisent les comportements.
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Biden n’opère s’il est élu aucun changement majeur dans la politique américaine vis-à-vis de l’Europe. Biden a toujours été un transatlantiste convaincu, et il est parvenu, au cours d’une carrière politique longue de plusieurs décennies, à nouer des relations étroites avec certains dirigeants européens clés, dont la chancelière Angela Merkel.
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De nombreux groupes évangéliques ont fait parler d'eux dernièrement, en particulier pour leur rejet des mesures de distanciation sociale établies pour lutter contre la pandémie de COVID-19.
Au delà des polémiques suscitées par ces comportements, le phénomène a mis en lumière la place croissante de cette tendance religieuse sur le continent américain. Divers analystes tirent la sonnette d'alarme.
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Jair Bolsonaro et Donald Trump méprisent les peuples qui ne sont ni blancs ni riches. Ils se targuent de s’en remettre à Dieu pour protéger leurs Etats et choisissent chacun d’eux de soigner les patients atteints de COVID-19 à base de chloroquine. De même, chacun d’eux repoussent d’un revers de la main les mesures de distanciation sociale...
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« Les républicains savent très bien qu'ils sont un parti minoritaire. Trump a d'ailleurs fait remarquer il n'y a pas longtemps que s'il y avait des élections équitables, les républicains ne gagneraient jamais un poste politique. Le pays, au fond, a été depuis longtemps un État à parti unique, le parti des affaires. Deux factions. Elles ont changé au fil du temps. »
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Le duo derrière la coopérative qui a réalisé le premier clip de campagne d’AOC a été victime d’une fusillade à son domicile. Bien qu’aucune blessure ne soit à déplorer, des doutes persistent sur les motivations politiques derrière cet acte.
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Alors que le mouvement #blacklivesmatter continue d’agiter les États-Unis et se développe partout dans le monde, certaines voix de la droite américaine tendance Trump tentent – une fois de plus – de propager les théories complotistes les plus folles. Entre récupération politique et opportunisme, la thèse défendue par Winnie Heartstrong (Rep, Missouri) s’illustre comme étant la plus dingue.
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Sur les cinquante États fédérés qui composent les États-Unis d’Amérique, vingt-neuf ont une législature à majorité républicaine. Cette domination du Grand Old Party profite aux organisations conservatrices qui trouvent ainsi des oreilles attentives à leurs revendications. L’agenda législatif de l’année 2020 se révèle donc particulièrement offensif vis-à-vis des personnes trans.
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Bien souvent lorsque l'on évoque une frontière, on ne rapporte qu'une seule des réalités qu'elle sépare. Encore plus quand il s'agit de la frontière qui borde la première puissance économique du monde. Mais ce « Mur » qui sépare les Etats-unis et le Mexique ne sépare pas que des entités géopolitiques, il fracture aussi les consciences...
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Depuis le 8 juillet dernier, le Kenya négocie officiellement un accord de libre-échange avec les États-Unis, concrétisant un engagement pris en février par le président Uhuru Kenyatta et son homologue américain, Donald Trump. Problème : cet accord compromet les (déjà difficiles) efforts d’intégration régionale et risque à terme de pénaliser l’économie et la population kényanes.
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Quelques semaines de pandémie dévastatrice ont suffit pour que les États-Unis entrent dans la phase finale d’une crise qui s’éternise et qui pourrait bien se transformer en leur crise terminale
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Depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, le ton monte entre Pékin et Washington. À tel point que l’on parle désormais d’une nouvelle guerre froide qui opposerait la Chine aux États-Unis, une référence évidemment au clivage entre l’Est et l’Ouest, du temps de l’Union soviétique
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Le jeune historien Patrick Iber, qui a participé activement à la campagne de Bernie Sanders, offre dans cet article un bilan de la mobilisation des primaires et décrit les leçons contrastées que peuvent en tirer la gauche et le mouvement social aux États-Unis pour les années qui viennent
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Professeur de littératures française et québécoise à Montréal, Heinz Weinmann propose à Mediapart un essai de psychanalyse du quarante-cinquième président des États-Unis en deux volets. Premier épisode : un retour aux origines allemandes avec Friedrich Trump, le grand-père de Donald.