Cori Bush sera élue au Congrès américain en novembre. L’ancienne activiste du mouvement de Ferguson contre les violences policières soutenait Bernie Sanders. Elle votera Biden à l'élection présidentielle du 3 novembre. « Trump attise la haine et encourage les racistes. »
La colistière de Joe Biden a dénoncé, mercredi soir lors d’un débat avec le vice-président républicain, la gestion de la pandémie par Donald Trump en évoquant « le plus grand échec de toute administration présidentielle dans l’histoire de notre pays ». Un échange plus courtois que l’affrontement de la semaine dernière entre Donald Trump et Joe Biden.
Les banlieues pavillonnaires qui entourent les centres-villes sont devenues la métaphore du mode de vie américain. Leur défense, endossée par les deux candidats à la présidentielle, entre en contradiction avec une politique écologique adaptée aux temps présents.
Les groupes suprémacistes blancs ont profité du mandat de Donald Trump et des réseaux sociaux pour prospérer. Parmi eux les « Proud Boys » (Hommes fiers) que le président républicain courtise.
Le président américain n’a cessé de minimiser l’étendue de la pandémie de coronavirus et réfuté les critiques sur sa gestion catastrophique de la crise sanitaire. Vendredi, il a annoncé avoir été testé positif avant d’être admis à l’hôpital « pour quelques jours ». Un nouveau rebondissement dans la campagne électorale, alors qu’il lutte pour sa réélection.
Elle fait plus de 200 kilomètres de long et relie des électorats très divers, entre Tampa et Daytona Beach. Mediapart a voyagé le long de l’autoroute I-4, zone de Floride déterminante dans toute présidentielle, pour prendre le pouls d’une Amérique qui s’interroge sur l’avenir.
Le premier des trois débats télévisés devant opposer Donald Trump à Joe Biden avant l’élection du 3 novembre s’est déroulé à 3 heures (françaises) du matin, mercredi 30 septembre. Le démocrate fut livide et le républicain monstrueux.
Le parti démocrate se réfugie dans un front anti-Trump, percevant sa présidence comme une aberration. Au risque de conserver sa méfiance envers les ébullitions populaires qui remettent en cause les structures de pouvoir de la société étasunienne.
Il y a quatre ans, Bakersfield, dans le comté californien de Kern, avait voté majoritairement pour le candidat républicain. Depuis plusieurs semaines, la ville est confrontée à la pollution et aux immenses incendies qui se déclenchent à proximité. Mais ce qui intéresse les partisans de Trump, c’est l’emploi, la religion et les armes.
Le président américain pense avoir trouvé l’arme fatale contre son rival démocrate Joe Biden : un vaccin anti-SARS-CoV-2 avant le 3 novembre, jour de l’élection. Quitte à vouloir accélérer les procédures et faire pression sur l’administration.
Le trottoir devant la Cour suprême est devenu le point de rassemblement de toute la gauche américaine, venue pleurer la juge Ruth Bader Ginsburg, décédée vendredi, mais aussi se mobiliser à un mois et demi de l’élection présidentielle.
L’historienne, qui sort un nouveau livre, était l’invitée de notre émission entièrement consacrée à l’élection américaine. Également au sommaire : un retour sur l’été à l’extrême droite de Donald Trump, un passage à Portland, et le témoignage exceptionnel du basketteur Jaylen Hoard.
Un président pyromane, des groupes radicaux qui cherchent le grabuge, des militants Black Lives Matter déterminés… Comment Portland, ville libérale de l’Ouest américain, s’est transformée en champ de bataille entre droite et gauche en pleine campagne présidentielle.
Trump prétend incarner le « parti de l’ordre », tout en se targuant d’une réforme qui contribue à la diminution du nombre de prisonniers. Biden, quant à lui, doit surmonter de nombreux obstacles pour obtenir les faveurs des manifestants de Black Lives Matter.
La pandémie a bouleversé la campagne électorale américaine. Mais elle a surtout fait apparaître, sous le masque du pouvoir grotesque de Trump, les troupes violentes de l’Alt-right et les milices suprémacistes qui font peser une menace sur le scrutin.
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