Les États européens ont apporté jeudi leur soutien à la France. Mais sans s'engager sur le terrain. L'ex-premier ministre belge Guy Verhofstadt regrette la frilosité de l'Union.
L'assaut de l'armée algérienne sur le site gazier algérien d'In Amenas n'était pas terminé vendredi en début de soirée. Selon plusieurs agences de presse, des otages auraient été tués ainsi que plusieurs ravisseurs lors de frappes aériennes et de combats jeudi. 100 otages occidentaux sur 132 auraient en revanche été libérés.
Avec la prise d'otages dans un complexe gazier en Algérie et alors que les troupes françaises sont engagées dans des combats de terrain au Mali, l'Élysée et Matignon recherchent des alliés et partenaires. L'Union européenne n'apporte qu'un soutien cosmétique. Les autres pays européens sont au balcon. Les États-Unis sont en service minimum. À ce rythme, le consensus politique français pourrait vite s'effriter.
La réalisatrice américaine Kathryn Bigelow a réalisé un film brillant et sans concession sur l'enquête de la CIA qui a abouti à la mort de Ben Laden. Mais, faute de documents, elle nous livre une version sans doute plus proche de la légende que de la réalité.
Après avoir négocié avec le groupe islamiste Ansar Dine, l’Algérie apparaît d’autant plus affaiblie que son soutien soudain à une intervention militaire viole le principe de sa politique étrangère: la non-ingérence.
C’est une guerre à grande échelle que François Hollande vient d’engager au Sahel. De manière impromptue, avec des objectifs fluctuants, un calendrier incertain et en ayant volontairement ignoré des processus complexes de négociations politiques. Du coup la France se retrouve seule, sans ses alliés européens, dans un pays en totale déliquescence.
Le ministère de la défense annonce que 2 500 soldats français seront déployés au Mali. Sans compter l'aviation et des dizaines de blindés. On est loin des 200 soldats-instructeurs annoncés il y a encore quelques semaines.
Âgé de 26 ans, ce militant américain du libre accès à l'information s'est donné la mort à quelques semaines de l'ouverture de son procès pour avoir téléchargé des articles scientifiques.
Gregory Mann est historien à l'université américaine de Columbia. Spécialiste de l'Afrique de l'Ouest, il décrypte les causes multiples du délitement de l'État malien, dont la guerre en Libye.
En intervenant militairement, la France entend « sauver le soldat Mali ». Mais il n'est pas sûr que celui-ci ait encore la force de tendre la main au regard de l'effondrement de toutes ses institutions et d'une armée divisée entre putschistes, incompétents et corrompus.
La plupart des médias algériens dénoncent le choix de la France « qui va entraîner une situation inextricable tant au plan militaire que diplomatique ». Revue des argumentaires.
Un an après son arrivée au pouvoir, le gouvernement musulman conservateur d’Ennahda s’est discrédité par son incapacité à gérer les dossiers importants – emploi, justice transitionnelle, sécurité – et faire face à la multiplication des affaires qui mettent en cause plusieurs de ses cadres. Au point de mettre en péril une victoire aux prochaines élections? Enquête.
La démission du commissaire à la santé continue de plomber l'ambiance à Bruxelles. Le bras de fer entre le parlement et la commission se durcit, sur fond de manœuvres des lobbies de l'industrie du tabac. La défense de José Manuel Barroso est de plus en plus contestée.
L’intervention militaire lancée vendredi par François Hollande est soutenue par la majorité des partis français. Mais les écologistes sont plus prudents et le Front de gauche s’interroge sur le mandat international de l’Onu et l’absence de consultation du parlement.
Le président de la République a annoncé que des soldats français participent depuis vendredi à la contre-offensive lancée par les autorités maliennes contre les islamistes installés dans le nord du pays. «Cette opération durera le temps nécessaire», a-t-il expliqué depuis l'Elysée.
L'enquête sur un viol à Steubenville, dans une petite ville de l'État de l'Ohio, aux États-Unis, a attiré les hackers d'Anonymous. Leurs interventions remettent en cause les procédures traditionnelles de la police et de la justice, et ouvrent un nouveau front dans la « révolution de l’information ». L'un d'entre eux nous parle.