Ils sont les autres voix de cette présidentielle, les petits candidats, les mouvements citoyens et les abstentionnistes. Ells font entendre d'autres priorités et d'autres points de vue. Retouvez nos entretiens, chroniques, enquêtes et soirées live.
L'âne Nul, candidature suscitée par Zo d'Axa et soutenue par « La Feuille » aux élections législatives de 1898 : « Un âne pas trop savant, un sage qui ne boit que de l'eau et reculerait devant un pot de vin. »
La gauche n'a pas uniquement le choix entre trois hommes aux patronymes nantis d'un suffixe en « on » : Hamon, Macron et Mélenchon. Petite revue des solutions de rechange, hors du triangle des Bermudes électoral de cette présidentielle…
Impossible n’est pas démocratique… Le débat à onze candidats promettait d’être impraticable. Au bout du compte, les « petits » l’ont fait exister. Dans un exercice inédit et parfois débraillé, ils ont réveillé les échanges en bousculant les « grands ».
Militant du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), ouvrier, syndicaliste, Philippe Poutou s'explique sur sa nouvelle candidature à l'élection présidentielle. Il avait fait 1,15 % des voix (410 000 suffrages) au premier tour de l'élection présidentielle en 2012.
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste a bousculé le débat. Considéré comme « petit candidat », il s’est montré au naturel comme le représentant de la classe ouvrière, porteur de la voix des gens normaux pour s’en prendre aux politiques professionnels.
Dernière partie de la soirée : entretien avec la porte-parole de Lutte ouvrière, qui a repris le flambeau d’Arlette Laguiller et se présente pour la seconde fois à l’élection présidentielle.
Après ses chants béarnais dans l’hémicycle, sa grève de la faim et sa longue marche à travers la France, le député des Pyrénées-Atlantiques se lance à l’assaut de l’Élysée, fondant ce jeudi à Lyon son propre mouvement politique. Mais derrière le visage sympathique du centriste montagnard, se cache un piètre élu local.
Le candidat de Debout la France espère profiter, le 23 avril prochain, de l’enlisement de la campagne de François Fillon. Alors que sa propre campagne flirte avec les thèmes et la rhétorique du Front national sur la plupart des sujets, Nicolas Dupont-Aignan assume vouloir amener « les patriotes au pouvoir ».
Se dépeignant en seul véritable héritier du gaullisme face à François Fillon, Nicolas Dupont-Aignan, pour son meeting de lancement de campagne, a pourtant servi un discours aux accents xénophobes et islamophobes que ne renieraient pas les leaders du Front national. Allant même jusqu'à ressortir les « charters ».
Le fondateur de l’UPR, un parti méconnu mais très actif sur Internet, a réussi à obtenir les 500 parrainages. Son programme tient en trois points : non à l’Union européenne, non à l’euro, non à l’Otan.
Candidat surprise à la présidentielle, François Asselineau est le fondateur de l'UPR, le petit parti qui monte malgré le silence des médias. Comment cet énarque s'y prend-il pour convaincre?
Notre émission « En direct de Mediapart » du 15 février était consacrée à celles et ceux qu'on appelle les « petits candidats », selon une formulation qui, d'emblée, relègue leurs idées au second plan. Parmi eux: Oscar Temaru, Henri Guaino et Charlotte Marchandise.
Le site LaPrimaire.org, lancé en avril 2016, a organisé au cours des derniers mois les premières élections « citoyennes » en ligne. Derrière cette initiative, deux mots d’ordre : transparence et éthique. Huit mois plus tard, 127 821 personnes se sont inscrites sur le site, 16 000 ont voté au premier tour et 32 000 au second. Portrait de Charlotte Marchandise, première candidate issue d'une primaire citoyenne auto-administrée.
Trois semaines après le lancement de l’Appel des solidarités par plus de 80 ONG et associations, premier bilan avec deux initiateurs : Nicolas Hulot, de la FNH, et Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l’homme. Un bilan qui les déçoit, avec peu d’impact sur la campagne, mais qui augure d’une réflexion d’ensemble prometteuse.
L’élection présidentielle est l’une des plus mobilisatrices. Mais elle n’échappera pas à l’abstention, qui pourrait atteindre des sommets. Colère, dégoût devant les affaires, insatisfaction par rapport à l’offre, sentiment que voter ne change rien… Les raisons de s’abstenir sont multiples. Ce comportement peut-il être un acte politique ? Mediapart en débat.
Bien loin des partis politiques, tous les jours, des femmes et des hommes mettent en pratique leur vision d’une autre économie et d’une autre société: c'était le thème de notre émission «En direct de Mediapart».