Le 27 novembre, François Fillon a remporté la primaire, et l'investiture du parti Les Républicains pour la présidentielle de 2017. Retrouvez tous nos articles.
L’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy sort vainqueur de la primaire de la droite et du centre. Pendant des années, il a travaillé ses ambitions personnelles dans l’ombre des autres, puis a réussi à faire oublier sa responsabilité dans l’échec de 2007-2012.
Une poignée de main Fillon-Juppé et il est maintenant question de « rassemblement ». Les proches du maire de Bordeaux sont perplexes : les gages donnés à l’extrême droite ne s’oublieront pas de sitôt.
Revivez notre compte-rendu du second tour de la primaire de droite, avec nos envoyées spéciales dans les QG des candidats et les dessinateurs de battrelacampagne.fr. Sur 95 % des bureaux dépouillés, François Fillon obtient 66,5 % des voix et devient le candidat LR.
Éclipsé par le duel Sarkozy-Juppé, François Fillon a pris le temps de construire un projet radical. Passage en force dès le début du quinquennat, fin du système de Sécurité sociale, réécriture du droit de la filiation, mise en place de « statistiques d’origine »…
Pour l’ultime débat de la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé et François Fillon se sont affrontés dans une ambiance à couteaux tirés. Le maire de Bordeaux, qui jouait là son va-tout, a fait face tout au long de la soirée à un ancien premier ministre offensif et galvanisé par son score du premier tour.
La France de François Fillon – au-delà de son thatchérisme économique revendiqué – est peut-être avant tout une France qui exalte le terroir. Une France patriarcale, catholique, nourrie d’imaginaire rural et qui ne veut pas voir son beau « roman national » abîmé par la repentance ou par la présence musulmane.
François Fillon voit revenir toute une série d’élus qui le méprisaient il y a encore quelques semaines. Parmi eux, beaucoup de sarkozystes, mais aussi plusieurs figures de la droite extrême. À ses côtés, elles entendent relancer dès 2017 la «fusion des droites».
Lors de son premier meeting d'entre-deux-tours tenu mardi soir à Toulouse, Alain Juppé s'en est pris au programme « conservateur » et aux réformes « irréalisables » de François Fillon. Tout en se posant en rassembleur de la droite et du centre. La salle, malgré les quinze points d'écart entre les deux candidats, voulait encore y croire.
L’ex-chef de l’État s’est fracassé sur les murs de l’antisarkozysme. Département par département, les résultats du premier tour de la primaire montrent les raisons pour lesquelles les électeurs se sont mobilisés dans le seul but de l’évincer.
Après l'échec de l'ancien président de la République à la primaire de la droite et du centre, retour sur nos enquêtes le concernant, dont la plus longue et la plus lourde : l'affaire libyenne, qui devrait connaître de nouveaux rebondissements judiciaires. Un débat avec Fabrice Arfi et Ellen Salvi, animé par Edwy Plenel.
François Fillon est un adepte de la stratégie du choc. Abrogation des 35 heures et de l'ISF, fiscalité réduite pour le capital, retraite à 65 ans, réforme de l'assurance chômage, droit du travail… Il veut mener sa révolution néolibérale en deux mois. Au risque d'un choc récessif détonant.
Avec la chute de Nicolas Sarkozy, le premier tour de la primaire souligne la permanence et la puissance du rejet suscité depuis longtemps à droite par l’ancien président.
C’est une défaite et une humiliation. Renvoyé par son propre électorat, Sarkozy voit toute sa stratégie taillée en pièces. Elle tenait du village Potemkine.
Avec nos envoyés en régions et dans les QG des candidats et les dessinateurs de Battrelacampagne.fr, toutes les infos sur le premier tour. Sur 95 % des bureaux de vote, François Fillon arrive en tête avec 44,2 % des voix, Alain Juppé 28,6 %, Nicolas Sarkozy 20,6 %.