Après le renoncement du président sortant François Hollande, c'est Benoît Hamon qui a emporté le 29 janvier la primaire des quinquas ex-rénovateur du PS et l'investiture pour une candidature bien mal engagée… Tous nos articles, reportages, analyses et enquêtes sur la primaire du PS.
Hamon emporte le second tour de la primaire avec plus de 58 % des voix et annonce que l'heure est au rassemblement du PS et de la gauche. Pour Manuel Valls, « une page se tourne ».
Benoît Hamon récolte les fruits d’un long travail d’unification des réseaux de jeunesse du PS et de la construction d’un courant né du rocardisme et ancré à l’aile gauche du parti. Longtemps minoritaire en interne, Hamon l’emporte sur un Manuel Valls défenseur de la ligne « sociale-libérale ». Retour sur une ascension aussi imprévue que prévisible.
Porteur d’un projet en décalage avec l’électorat de la primaire et la bipolarisation droite-gauche, plombé par un bilan et une image dégradée dans l’opinion, trop peu organisé pour mobiliser suffisamment l’appareil socialiste, Valls a échoué à développer une stratégie « externe » au parti.
La télévision hait le mouvement qui déplace les lignes. Elle chasse à coups de canne les trublions, surtout s’ils sont de gauche. Dimanche soir, on se serait cru avec les émigrés de Coblence pendant la Révolution française! À n’en pas croire ses oreilles…
Sarkozy humilié ; Juppé stoppé ; Duflot écartée ; Hollande barré ; Valls dégagé. Fillon mal engagé. Les primaires ont tourné à l’insurrection. La séquence qui s’achève avec la victoire de Benoît Hamon est un séisme dans l’histoire de la Cinquième République.
Suivez la soirée avec nos envoyés spéciaux dans les QG de Valls et Hamon, et les dessinateurs de Battrelacampagne.fr. Sur 78% des bureaux de vote (près de 1,9 million de suffrages), l'ancien premier ministre obtient 41,1% des voix.
Cette commune de 56 000 habitants de Seine-Saint-Denis a vu naître le parti socialiste moderne en 1971. Dans ce bastion historique de la gauche, mais acquis au centre depuis seize ans, on se refuse à voir la rose du PS faner.
Benoît Hamon est en position de force avant le second tour de dimanche. Mais sa victoire, ou celle de Manuel Valls, ne suffira pas à sauver un parti affaibli. Le vote, lui, sera scruté après la désorganisation totale du premier tour.
En meeting à Montreuil jeudi et à Lille vendredi, le favori du second tour, dimanche, de la primaire du PS, pense déjà au prochain coup à jouer : réussir le rassemblement au sein du parti comme avec le reste de la gauche.
En difficulté après le premier tour de la primaire, Manuel Valls et ses lieutenants ont choisi de dépeindre Benoît Hamon en « communautariste », « ambigu » sur la laïcité. Une stratégie étrange, mais conforme à l'imaginaire vallsiste.
Le duel Hamon-Valls marque le brouillage, voire l’éclatement final des cultures traditionnellement distinguées dans la gauche française. Dans une primaire qui confirme le crépuscule européen du social-libéralisme, aucune des alternatives n’est en tout cas exempte de faiblesses ou de contradictions.
Manuel Valls et Benoît Hamon vont s’affronter dimanche 29 janvier au second tour de la primaire « citoyenne » du PS. La « clarification » au PS est proche, assurent leurs soutiens respectifs.
L’ancien député PS a une nouvelle fois échoué à la troisième place du premier tour de la primaire de son parti, derrière Benoît Hamon et Manuel Valls. Une défaite qui sonne peut-être la fin de sa carrière politique.
De Nantes à Marseille, en passant par Lyon, Valenciennes, Paris, Aubervilliers ou Cintegabelle, récit d'une journée de vote à la primaire, où ne se sont déplacés que ceux qui ne veulent pas tout à fait en finir avec le Parti socialiste.
Retrouvez notre compte-rendu du premier tour, avec nos envoyés spéciaux dans les QG des candidats et les dessinateurs de battrelacampagne.fr. Selon des résultats partiels, sur 942 874 votants, Hamon (36 %) et Valls (31 %) sont loin devant Montebourg (17,5 %).