Candidate pour la troisième fois à l’élection présidentielle, Marine Le Pen n’a sans doute jamais été aussi proche d’accéder à l’Élysée. Mediapart a donc décidé, exceptionnellement, de permettre la lecture à tous et toutes de certains de nos articles qui racontent ce péril.
À la veille du premier tour, Mediapart a demandé à une douzaine de représentants de la société civile de décrire les dégâts que produirait une présidence d’extrême droite, en matière de justice ou d’éducation, pour les droits des femmes ou des étrangers. Revue des catastrophes prévisibles.
À l’heure où Marine Le Pen prône une politique ouvertement discriminatoire à l’égard des étrangers, Mediapart contextualise les chiffres de l’immigration, détournés par l’extrême droite pour mieux faire passer une idéologie raciste.
Nul besoin d’aller très loin ni de remonter loin dans le temps pour savoir ce que fait une majorité autoritaire et ultranationaliste à la tête de l’État. À Budapest depuis 2010, à Varsovie depuis 2015, c’est une combinaison de lois liberticides, de réformes conservatrices et de mainmise sur les médias. L’expérience du pouvoir ne les a pas affaiblies.
Jamais l’extrême droite n’a été si près du pouvoir. Parce qu’elle est la pire ennemie de l’égalité, des droits et des libertés, voter contre sa candidate est la seule option antifasciste dans le cadre électoral. Mais ce sera dans la douleur, l’autre bulletin étant au nom du premier responsable de cette catastrophe, Emmanuel Macron.
Sous couvert de lutte contre « l’islamisme », le programme de la candidate d’extrême droite dévoile un incroyable appareil à réprimer les musulmans. Par extension, toutes les minorités religieuses pourraient être touchées, à commencer par le judaïsme.
Marine Le Pen a réussi à faire oublier le programme et les sorties homophobes de son père. Mais derrière sa façade « gay-friendly », les positions, les votes et les soutiens du Rassemblement national représentent un vrai danger.
Une étude quantitative récente qualifie « de gauche » le programme économique du RN à la présidentielle, rejoignant les accusations d’Éric Zemmour. Mais ces analyses ne résistent pas à une étude sérieuse de ce projet.
Derrière sa fade campagne, la candidate d’extrême droite défend un programme brutal, profondément xénophobe et autoritaire, qui mettrait la France au ban des démocraties européennes.
Voter Macron ou s’abstenir ? On discute du débat qui agite les citoyens de gauche avec Antoine Boudinet, « gilet jaune » mutilé, Catherine Corsini, réalisatrice, Geoffrey Renimel d’ATD Quart Monde et Julien, professeur dans un collège de Seine-Saint-Denis.
Cette première semaine d’entre-deux-tours, « À l’air libre » a consacré plusieurs émissions à révéler les fondamentaux du Rassemblement national : une entreprise de destruction systématique des libertés.
À six jours du premier tour, l’extrême droite, avec non pas un mais deux candidats, peut-elle remporter l’élection ? Tentative de réponses avec nos journalistes et nos invités.
Financement de campagne, soupçons de détournements de fonds européens, patrimoine, commissions versées en marge des prêts : au fil des années, les affaires financières visant Marine Le Pen, son parti, ses cadres ou ses proches se sont accumulées. Toutes nos enquêtes.
Le Rassemblement national a bénéficié de deux prêts russes en 2014 (9 millions pour le parti, 2 millions pour le microparti de Jean-Marie Le Pen). Ces financements se sont accompagnés d'un alignement du parti sur les positions du Kremlin. En 2017, Marine Le Pen a été reçue officiellement par Vladimir Poutine. Des interrogations demeurent sur d'autres prêts. Toutes nos enquêtes.
Marine Le Pen, candidate pour la troisième fois à l’élection présidentielle, n’a sans doute jamais été aussi près d’accéder au pouvoir. La candidature concurrente d’Éric Zemmour, loin de l’avoir plombée, lui a permis de parachever sa stratégie de « dédiabolisation ». Tandis que l’ancien journaliste du « Figaro », avec la complicité de certains médias, a su imposer dans le débat public des sujets comme la « remigration » ou le « grand remplacement ».