Alors qu’Europe Écologie-Les Verts (EELV) s’apprête à se refonder, des militants extérieurs tentent de faire évoluer le parti sur son rejet du nucléaire civil. Un basculement qui perturbe les cadres historiques et témoigne d’un nouveau rapport de force sur le sujet.
Dans leur livre « Une histoire du conflit politique », les deux économistes s’interrogent sur les ressorts historiques du vote. Et interrogent la gauche sur sa stratégie politique pour accéder au pouvoir. Dans « À l’air libre », ils débattent avec le député de la Somme, figure montante de La France insoumise.
En mal de majorité pour faire voter sa loi de programmation des finances publiques, le camp présidentiel se retrouve à espérer l’abstention du groupe de Marine Le Pen. Afin de s’éviter un énième 49-3, les macronistes jouent encore un jeu dangereux avec l’extrême droite.
Si les équilibres restent globalement stables au terme des élections de dimanche, la défaite de la ministre Sonia Backès et le renforcement des soutiens d’Édouard Philippe illustrent le faible ancrage territorial du parti présidentiel. La gauche passe la barre des 100 sénateurs et le RN gagne trois sièges.
Newsletters
Découvrez les newsletters de Mediapart
Recevez directement l’info de votre choix : Quotidienne, Hebdo, Alerte, À l’air libre, Écologie, Enquête …
Emmanuel Macron doit présenter lundi 25 septembre la planification écologique qu’il avait promise avant sa réélection. Échafaudé depuis un an sous l’égide de Matignon, le plan est prêt mais il lui manque une dynamique et une volonté politiques.
Les conclusions de l’essai de Julia Cagé et Thomas Piketty sur l’importance du critère de classe dans le vote et le retard du « bloc social-écologique » dans les classes populaires rurales alimentent les réflexions et les controverses d’une gauche en recherche d’une stratégie victorieuse.
Selon les auteurs d’« Une histoire du conflit politique », les ressorts du vote RN seraient d’abord socio-économiques, avant d’être identitaires. Une affirmation qui occulte une partie de la réalité, entretient des faux débats et pourrait bien illusionner la gauche.
Face à la caméra de Mediapart, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau se dit favorable au maintien de l’herbicide sur le marché, tout en faisant valoir que sa consommation a diminué de 30 % en France. Un chiffre à relativiser.
En annonçant avoir remboursé le prêt russe en avance, le RN tente de se poser en bon gestionnaire et de se débarrasser de son principal boulet politique. En réalité, cet emprunt aurait dû être remboursé en 2019 et des interrogations demeurent sur ses conditions d’obtention et les commissions versées.
L’institution du Palais-Royal a débouté, jeudi 21 septembre, le Rassemblement national, qui demandait à être exclu du bloc « extrême droite » dans les documents du ministère de l’intérieur pour les élections sénatoriales, qui se tiendront dimanche prochain.
À la veille du projet de loi de finances, pour lequel la question des niches fiscales accordées aux plateformes va être débattue, le député de la majorité François Jolivet, rapporteur chargé des crédits « logement », a embauché l’ex-responsable des affaires publiques d’Airbnb.
Depuis 2017, le Parlement européen réclamait près de 330 000 euros à Marine Le Pen pour l’emploi de deux assistants parlementaires accusés d’avoir travaillé pour le parti. L’élue, qui refusait de rembourser la somme, a été contrainte de le faire en juillet pour échapper à une saisie exécutoire.
La garde à vue de la journaliste Ariane Lavrilleux, survenue peu avant le lancement des « états généraux de l’information », renforce les inquiétudes quant à l’initiative présidentielle. D’autant qu’elle vient grossir la liste des atteintes à la liberté de la presse depuis la première élection d’Emmanuel Macron.
Les députés écologistes veulent réinterroger la présence de deux députés d’extrême droite à la vice-présidence du Palais-Bourbon. Mais leur initiative se heurte aux intérêts de l’ensemble des autres groupes qui craignent de toucher aux équilibres internes.
La première ministre a dévoilé le détail des investissements écologiques de l’État pour l’année 2024. Préparée depuis un an, la planification écologique prend forme mais elle est toujours suspendue aux arbitrages du président de la République, censé faire des annonces le 25 septembre.
En meeting dans le Gard samedi, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a profité de la situation tragique des migrants à Lampedusa pour relancer son alliance avec le ministre d’extrême droite italien Matteo Salvini, qu'elle devait rencontrer dimanche.