La journée de mercredi a d'abord vu l'opposition se diviser sur l'opportunité de négocier avec le régime, avant que les forces pro-Moubarak n'attaquent les manifestants de la place Tahrir du Caire. Jeudi matin, alors que les affrontements se poursuivaient, il n'était plus question de discuter avec un pouvoir qui a choisi la violence.
Comment se départir d'une image d'ancienne magistrate qui ne s'intéresserait qu'à la lutte anti-corruption, quand on se veut candidate écolo à la présidentielle? En s'essayant à la visite de terrain, à la rencontre des vaches et du photovoltaïque, loin des spéculations sur Nicolas Hulot.
Blogueur, avocat, président d'ONG... Ils se méfient des figures qui émergent. Pour gérer l'après-Moubarak, il faudra «des comités nationaux créés autour de la cinquantaine d'associations impliquées dans cette révolution». Un reportage, au Caire, d'Isabelle Mayault
L'annonce, mardi soir, de Moubarak qu'il ne se représentera pas à la présidentielle ne devrait rien y changer. Alors que la mobilisation s'amplifie dans le pays et qu'une transition se dessine, il y a un enjeu de taille : comment réconcilier les mouvements de jeunes, à l'origine du soulèvement, avec des partis d’opposition qui ont, pour beaucoup, une image discréditée. De notre envoyé spécial au Caire.
Les rues du Caire étaient vides ce dimanche. Des boutiques fermées et quelques rassemblements encore, sous le bruit des avions de chasse... Entre rumeurs et commentaires, le principal problème des manifestants reste l'inconnu dans lequel ils sont plongés. De notre envoyé spécial au Caire
Les manifestants ne se contentent pas des annonces d'Hosni Moubarak et continuent de se rassembler sur la place principale de la capitale égyptienne. Mais après une journée de liesse, samedi, des scènes de pillage ont été vues au Caire.Reportage d'Isabelle Mayault.
Ce matin, des milliers de personnes convergeaient vers le centre de la capitale égyptienne, avec pour décor l'immeuble du NDP, le parti de Moubarak, envahi par les flammes. Le gouvernement a démissionné dans la nuit. L'armée qui contrôle la ville ne bouge pas.
Un reportage au Caire d'Isabelle Mayault