La victoire de Benoît Hamon en janvier à la primaire de la gauche a pris tout le monde de court, les éléphants du Parti socialiste les premiers. Ils ne l'ont jamais digérée. Tout au long de la campagne, Benoît Hamon est resté un frondeur du PS.
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Nicolas Serve / Hans Lucas
23 avril 2017, palais de la Mutualité, Paris. 21h21. Une membre de l'équipe de campagne décroche les affiches de Benoît Hamon. Candidat du Parti socialiste, celui-ci vient de subir la plus lourde défaite électorale de son camp depuis les 5,01 % de Gaston Defferre en 1969. En direct du Palais de la Mutualité, il appelle presque immédiatement à voter Emmanuel Macron pour faire barrage au Front national de Marine Le Pen au second tour, « même si ce dernier n'appartient pas à la gauche, et n'a pas vocation à la représenter demain ».