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En Hongrie, l'extrême droite au quotidien
Dans le nord-est de la Hongrie, la commune d'Érpatak compte 1 800 habitants. En 2005, elle s'est donné pour maire Mihály Zoltán Orosz. L'élu fustige « l’ennemi libéral et franc-maçonnique » et est devenu un symbole pour le parti néo-nazi Jobbik. Sa popularité, il la doit à sa gestion des minorités. Car, comme dans beaucoup de villages du nord-est de la Hongrie vit à Érpatak une importante communauté tzigane à laquelle Mihály Zoltán Orosz a imposé le travail obligatoire. Aujourd’hui, toutes les villes dirigées par le Jobbik, Gyöngyöspata et Tiszavasvári pour les plus connues, sont gouvernées selon ses principes. Reportage alors que se tiennent, dimanche 12 octobre, les élections municipales.
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© Hugo Aymar / Haytham Pictures
13 février 2014. Mihály Zoltán Orosz, maire d’Érpatak dans la mairie. Le maire s’habille en costume traditionnel tous les jours, toute l’année. S’il se dit “sans étiquette“, il concède que le Jobbik est le parti dont il se sent le plus proche. Spécialiste des coups médiatiques, le maire d' Érpatak a encore fait parler de lui récemment durant le conflit à Gaza en pendant des effigies de responsables israéliens devant la mairie d'Érpatak.
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