Après cinq ans de dictature militaire, la Thaïlande se rend aux urnes le 24 mars. Même si les règles ont été manipulées par la junte au pouvoir, des dizaines de partis se présentent dans un élan d'enthousiasme civique. Les Commoners (« Gens du peuple ») sont une petite formation née des nombreuses luttes environnementales du pays, mêlant villageois affectés par des projets de mines ou de barrages et un groupe de jeunes militants des droits de l’homme de l’Issan, une province déshéritée du Nord-Est. Portraits de candidats qui livrent bataille aux marges du pays pour la survie économique et politique de leurs communautés.
Juillet 2016, province de Loei. Lertsak Kamkongsak anime une réunion d'information pour des groupes d'activistes locaux opposés aux activités minières sur leurs terres. Coordinateur du Réseau antimines de Thaïlande, il parcourt le pays depuis vingt-cinq ans pour assister ceux qui luttent contre les conséquences de la pollution de leurs villages sur leur santé et leur gagne-pain. Trois groupes se sont réunis pour présenter une pétition au gouverneur de Loei, dans laquelle ils manifestent leur opposition au récent amendement d'une loi, favorable aux entreprises minières. Lertsak est aujourd'hui dirigeant du Samanchon, le parti des Commoners.
Trois semaines après sa réélection, Emmanuel Macron a décidé de nommer Élisabeth Borne comme première ministre. À défaut d’élan ou de signal politique, le chef de l’État a opté pour un profil loyal, technique et discret, dans la veine de son premier quinquennat.
Lundi soir, malgré les pressions et après un conseil municipal interminable, Éric Piolle a fait adopter, sur le fil, un changement du règlement intérieur des piscines municipales. Les militantes qui se sont battues pour pouvoir porter le burkini reviennent, pour Mediapart, sur la genèse de leur combat.
La dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale), prononcée par le gouvernement à l’initiative du ministre de l’intérieur, est suspendue. Les trois dernières dissolutions du quinquennat se sont soldées par des revers devant la justice.
La direction académique de Seine-Saint-Denis a été condamnée en 2020 pour avoir refusé des congés formations à des professeurs, au prétexte de « désaccords idéologiques » avec Sud éducation. D’après nos informations, elle a retoqué de nouvelles demandes en tentant de dissimuler, cette fois, ses motivations politiques. Raté.
par
Sarah Benichou
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