Festival d'Avignon : les jeunes du Secours pop’ explorent une « Carte noire nommée désir »
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Bénévoles de l’association, ils se sont retrouvés dans l’effervescence du plus grand festival de théâtre. Pour 90 % d’entre eux, c’étaient leurs seules vacances. Au programme : la pièce de Rébecca Chaillon, ateliers et baignades, dans la tradition de l’éducation populaire voulue par Jean Vilar.
Festival d’Avignon, gymnase du lycée Aubanel, 23 juillet 2023. Dino, Sana et Pauline sur le point d’assister au spectacleCarte noire nommée désir. Bénévoles du Secours populaire, ils profitent d’un séjour à Avignon organisé par l’association en partenariat avec les Ceméa, mouvement d’éducation populaire qui accueille chaque année plus de huit cents jeunes au festival, pour des spectacles, ateliers, etc.
Dès 1959, les Ceméa et Jean Vilar, créateur du festival, ont développé ce type de rencontres, sous le chant des cigales et à l’ombre des platanes. Ce soir-là, Hervé, permanent des Ceméa, prévient tout le monde que la pièce de Rébecca Chaillon comporte des scènes de nudité et pourrait susciter des réactions. Libre à chacun·e, si besoin, de quitter la salle. «Si on a décidé de venir, on assume!», clameSana (au centre), chargée de la sécurité et de la prévention de la délinquance dans la vallée de la Maurienne (Isère).