A la frontière birmano-thaï, au cœur de la lutte contre les épidémies
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Plusieurs épidémies, dont la dengue, ravagent l'Asie du Sud-Est, sous l’effet des mouvements de populations et des changements climatiques. Le long de la frontière thaïlandaise où vivent plus de 100 000 réfugiés birmans, les centres de santé sont de plus en plus démunis.
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Octobre 2019, Mae Sot (Thaïlande). Aux abords de Mae Sot, au nord-ouest de la Thaïlande, la rivière Moei marque la frontière avec l’État Karen et la ville de Myawaddy en Birmanie. Pendant des décennies, le paludisme a été la première cause de mortalité dans cette région de moyenne montagne. Grâce à un vaste programme de prévention, détection et traitement médicamenteux, le Plasmodium falciparum, l’espèce de parasite qui cause la forme la plus grave du paludisme, a été pratiquement éliminé dans la zone. Mais en 2019, la mousson a apporté le fardeau des virus de la dengue et du chikungunya, ce dernier ayant migré de l’extrême sud de la Thaïlande vers le nord, le long de la frontière birmane.