Mazingarbe, nichée aux pieds des terrils du Pas-de-Calais, vit avec son usine chimique, Maxam Tan, depuis 1897. Le site, qui a compté jusqu’à 3 000 employés, s’apprête à licencier ses 74 derniers salariés, laissant une friche polluée de 160 hectares au cœur de la ville.
22 octobre 2020. Mobilisation devant l’usine, Mazingarbe. Fumigènes et feux de palettes n’y changeront rien, et ils le savent. Les 74 employés de Maxam Tan produisaient jusqu’à cet été du nitrate d’ammonium, utilisé pour la fabrication d’explosifs civils et d’engrais. Mi-juin, la maison mère espagnole décide de l’arrêt temporaire de la production sur son site du Pas-de-Calais, pas assez compétitif d’après elle.
Depuis, les employés assurent la sécurité de l’usine classée Seveso seuil haut. En son cœur, une immense sphère contient 1 000 tonnes d’ammoniac, un produit hautement dangereux. Sentant la mise à l’arrêt comme un prélude à une fermeture définitive, les salariés avaient refusé de la vider cet été.
© Edouard Bride (Hans Lucas)
22 octobre 2020. Mobilisation devant l’usine, Mazingarbe. Fumigènes et feux de palettes n’y changeront rien, et ils le savent. Les 74 employés de Maxam Tan produisaient jusqu’à cet été du nitrate d’ammonium, utilisé pour la fabrication d’explosifs civils et d’engrais. Mi-juin, la maison mère espagnole décide de l’arrêt temporaire de la production sur son site du Pas-de-Calais, pas assez compétitif d’après elle.
Depuis, les employés assurent la sécurité de l’usine classée Seveso seuil haut. En son cœur, une immense sphère contient 1 000 tonnes d’ammoniac, un produit hautement dangereux. Sentant la mise à l’arrêt comme un prélude à une fermeture définitive, les salariés avaient refusé de la vider cet été.
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