Pendant une semaine, une banale affaire de dîners secrets a fait frémir les sphères politique et médiatique. Essayons de comprendre pourquoi tout le monde semble à cran dès qu’on tend un micro à Pierre-Jean Chalençon.
Les décisions du président ont de lourdes conséquences pour les malades, les soignants et les familles endeuillées, mais aussi sur l’état de notre démocratie. Les Français auront-ils la force de reconstruire une vie démocratique apaisée une fois la crise sanitaire passée ?
Depuis l’émergence du variant anglais, la situation sanitaire est telle que dans nombre d’établissements, le personnel n’en peut plus, quand il n’est pas lui-même infecté. Retour aujourd’hui sur un pari manifestement perdu: celui de maintenir les écoles ouvertes coûte que coûte.
Le journaliste de Franceinfo tente d’intéresser les jeunes à la politique en interviewant à sa façon le personnel politique sur la plateforme de streaming. Après François Hollande, c’est le premier ministre qui s’est prêté au jeu dimanche 14 mars.
Pour aborder la question de la détresse des étudiants, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a reçu cinq influenceurs. Mais les syndicats d’étudiants n’auraient-ils pas été mieux placés pour relayer leurs préoccupations?
De plateaux en plateaux, sociologues et historiens sont sommés de se justifier : il semblerait que les facs hébergent en leur sein des complices des terroristes islamistes, qui y inculqueraient de dangereuses idées menaçant la République.
Alors que la France n’est pas encore au bout de la crise du Covid-19, un constat s’impose : si la société entière souffre, les riches, eux, se portent bien. Dès lors, la question de leur contribution se pose comme une évidence.
La pandémie ne recule pas mais certaines entreprises semblent être lassées de laisser leurs employés travailler chez eux. Voilà le gouvernement obligé de rappeler que le télétravail est la règle. Mais quels moyens a encore le politique pour que le patronat lui obéisse ?
Les décisions du gouvernement nous désorientent et nous empêchent de nous projeter, ne serait-ce qu’à une semaine. Ce n’est bon pour personne. L’isolement ronge tout le pays, qui sombre doucement dans un état de dépression avancé.
Les potentiel·le·s candidat·e·s à 2022 rongent leur frein car le contexte de pandémie mondiale laisse peu d’espace à leurs manœuvres médiatiques. Pourtant, chacun·e s’affaire à donner à la presse des signes de sa « disponibilité ». Mais qu’est-ce qu’un bon présidentiable ?