Enfant du numérique, des virus et de l'art urbain, Invader et ses pixels s'infiltrent depuis 15 ans dans l'espace public. Rencontre avec cet extra terrien toujours anonyme.
La Terre est trop étroite, l'artiste a donc envoyé son héros dans l'espace pour en faire un film, Art 4 Space, projeté lundi 7 octobre à Paris. Découvrez en avant-première un extrait.
Peintures vectorielles sérigraphiées, saturation d'icones graphiques, pureté des formes, expositions dans des clubs de strip tease, produits dérivés : Ryan McGinness, enfant du Do It Yourself des cultures skate et surf, défend sa vision d'un art populaire, complexe et prestigieux à l'ère de la communication de masse et du numérique. Entretien vidéo.
Saturation de langages et d'écritures cryptées et métissées, matière urbaine détériorée, politique, traces, spectres, absence : José Parla prolonge en peinture les mots et les maux qui lacèrent les murs des rues, cherchant « du sens dans les ruines des villes », de Miami à NYC en passant par Cuba. Quatrième volet d'une série de reportages vidéo sur les artistes et NYC.
Graffiti, défonce, vols et partouze bi : le groupe Irak – “Je vole” en slang – a imposé sa vision sulfureuse d'un graffiti anti-société, et ravivé dans la scène underground new-yorkaise les shoots et le sexe des années beatnik. Rencontre avec son fondateur, Earsnot (Kunle Martins)... en slip. Troisième volet d'une série de reportages vidéo sur les artistes et NYC.
Précarité, ruine de la matière, virtuel désormais réel, chaos géométrique : Michael DeLucia interroge l'avenir de la sculpture à l'ère du numérique. Des sculptures post-industrielles qui naissent entre le désordre de la rue, de la nature et l'ordre des machines. Deuxième volet d'une série de reportages vidéo sur les artistes et NYC.
Ballet de balais, polaroïds encartés, collage de journaux, le plasticien Lucien Smith, 24 ans, utilise tous les outils du présent comme fragments de notre futur passé. Un hommage à New York dont la misère des rues a enfanté le hip-hop et la tolérance zéro. Premier volet d'une série de reportages vidéo sur les artistes et NYC.
Après dix années marquées par une grande ouverture à la scène européenne, et des polémiques récurrentes, la direction du festival d’Avignon change, dans un contexte où le pacte qui lie le théâtre aux enjeux politiques et sociaux paraît se déliter. Il est loin d'être certain que la prochaine direction d'Olivier Py ouvre une toute nouvelle ère.
Maurizio Cattelan, artiste faussement à la retraite, est exposé en Suisse à la Fondation Beyeler tandis que les images surréalistes de son fanzine Toilet Paper sont sur les vitres du Palais de Tokyo, à Paris. Entretien inédit avec le Parrain de l'art contemporain, et portfolio exclusif.
Nicolas Rubió, peintre né en 1928 à Barcelone, réfugié dans le Cantal de 1938 à 1948, installé depuis en Argentine, sera de passage en Auvergne, du 8 au 15 juillet, pour accompagner un documentaire que lui a consacré Fernando Dominguez. Une fête pour l'esprit.
Parmi la masse de spectacles à Avignon, gros plan sur Germinal, création hilarante de deux plasticiens français qui proposent, vu le marasme ambiant, de tout reprendre à zéro.
Parmi la vingtaine d'expositions présentées jusqu'à la fin du mois au festival ImageSingulières de Sète, la série « By numbers » réunit des clichés de Tsiganes, de bagnards, de condamnés du Goulag et de martyrs des Khmers rouges. Dans un parcours où, au bout du compte, l'identité triomphe.
Un slameur, Souleymane Diamanka, et un passeur épris de stylistique, Julien Barret, procèdent à une introspection partageuse dans Écrire à voix haute (L'Harmattan). Rencontre avec deux défricheurs des mots, qui prennent le verbe au collet…
La belle-fille de Léo Ferré, qui vécut aux côtés de l'artiste durant près de vingt ans, publie un témoignage passionnant sur ces temps de création dans l'insouciance puis la souffrance : Comment voulez-vous que j'oublie... Madeleine et Léo Ferré 1950-1973 (Phébus). Entretien avec Annie Butor, sans rancœur mais sans amnésie...
Avec La Ronde de nuit, la troupe afghane Aftaab, accueillie jusqu'au 28 avril au Théâtre du Soleil qu'anime Ariane Mnouchkine, remet les consciences à l'heure. Le sort des réfugiés donne lieu à une farandole qui ramène à l'essentiel, l'humanité des déshumanisés, tandis que la force comique mène le bal.
Depuis deux ans, l'artiste Mohamed Bourouissa questionne la précarité du monde du travail. Hommage aux demandeurs d'emplois qu'il sculpte à l'aide d'une imprimante 3D, son armée de réserve en résine devient un véritable haut-parleur social artistique. Entretien vidéo.