La plateforme offre à ses abonnés une série consacrée à Bernard Tapie. Un biopic qui relègue au second plan, quand il ne les passe pas sous silence, les scandales dans lesquels l’homme d’affaires a été impliqué.
Poutinolâtre patentée, la prima donna poursuit l’opéra de New York pour « rupture de contrat », « diffamation » et « discrimination du fait de sa nationalité russe ». La cantatrice vient d’être annulée à Prague. Elle est attendue à Paris en octobre.
À partir d’images d’archives coloniales, l’écrivaine et cinéaste franco-algérienne compose un essai où la bande-son donne la parole aux Maghrébins et Maghrébines. Poésies, cris de révolte et chants, en arabe et en français, viennent, en contrepoint de l’histoire officielle, faire revivre la domination vécue par les peuples nord-africains.
La direction du théâtre des Déchargeurs, à Paris, a annoncé sa cessation de paiements début août. Un coup dur pour les treize salariés et la jeune création qui s’était habituée à ce lieu accueillant. La question du lien avec une opération immobilière continue de se poser.
Le cas du jeune artiste, arrêté après la diffusion d’une chanson sur WhatsApp, a fait l’objet d’une réprobation internationale assortie de pressions. L’affaire sera à nouveau jugée cet automne par la Cour suprême du Nigéria.
Ce performeur cubain, âgé de 35 ans, se définit comme « artiviste », mêlant dans sa pratique art et activisme. Arrêté lors des manifestations de juillet 2021, il a été condamné en 2022 à cinq ans de prison et ses œuvres ont été saisies.
La flûtiste est devenue l’une des égéries du mouvement de protestation contre la réélection d’Alexandre Loukachenko à la présidence du Bélarus. Préférant une arrestation à la déportation en Ukraine, elle a été condamnée à onze ans de prison en 2021.
Culture et identité : les deux mots sont indissociables pour le nouveau gouvernement italien de Giorgia Meloni. Mais derrière cette façade idéologique, les professionnels du secteur attendent des réformes profondes.
Bruce Lee, un jeune acteur sino-américain surtout connu en Asie, rend son dernier souffle le 20 juillet 1973. Il devient au fil du temps une icône de la pop culture mondiale, dressée face à la toute-puissance américaine et aux discriminations. Notre série sur l’année 1973.
Le Japon, pays mélomane par excellence, s’avère une étape essentielle pour les musiciens classiques possédant ou recherchant une stature internationale. Chaque tournée demande toutefois une préparation délicate, tant au plan logistique qu’artistique.
Le réalisateur Dominik Moll, lauréat de six César pour son film « La Nuit du 12 », est l’invité de Mediapart. Il revient sur la polémique suscitée par le discours de Justine Triet au Festival de Cannes. Inquiet lui aussi d’une « marchandisation de la culture » et d’une « tendance à la rentabilité à tout prix », le réalisateur regrette le manque d’écoute de la part du gouvernement.
Complaisance de l’exécutif avec les plateformes américaines, assèchement des soutiens à l’audiovisuel public, baisse de la fréquentation en salles... En dénonçant à Cannes l’offensive néolibérale qui met à mal l’exception culturelle française cinématographique, la réalisatrice Justine Triet a visé juste.
À Paris, l’IMA présente pendant six mois une exposition phare : « Ce que la Palestine apporte au monde ». Son commissaire général, Elias Sanbar, nous entraîne dans une visite guidée pleine de bruit et de poésie, de fureur et d’espérance, d’art et de politique.
Documentaire choc, « Sept hivers à Téhéran » de Steffi Niederzoll retrace l’histoire de Reyhaneh Jabbari, pendue pour avoir poignardé un homme qui voulait la violer, et éclaire l’oppression faite aux femmes en Iran.
En attendant la sortie en salle de l’impressionnant « De la conquête », sur l’invasion de l’Algérie par les Français au XIXe siècle, le festival Cinéma du réel, qui vient de s’ouvrir à Paris, consacre une rétrospective à une cinéaste peu connue, qui a fait de l’histoire coloniale française l’une de ses matières vives.
Notre podcast culturel discute de « Baùbo – De l’art de n’être pas mort », de Jeanne Candel, de « France-Fantôme », de Tiphaine Raffier et de « Pour un temps sois peu », signé Laurène Marx.