Rédigé par cinq chercheurs, « Chômeurs, vos papiers ! » décrypte l’histoire et le fonctionnement du contrôle de la recherche d’emploi, témoignages de l’intérieur à l’appui. Objectif du livre : « armer les lectrices et lecteurs contre les fausses évidences de la croisade gouvernementale pour le plein emploi ».
Alors que des contreparties au versement du RSA seront en débat à l’Assemblée nationale, qui examinera en octobre le projet de loi pour le plein-emploi, le Secours catholique et l’association Aequitaz appellent à un débat public « sur la place du travail hors emploi dans notre société ».
La première ministre a envoyé mardi 1er août aux syndicats et au patronat le « document de cadrage » orientant les discussions qu’ils doivent mener jusqu’en novembre autour des règles de l’assurance-chômage. Les réformes resteront en place, et le gouvernement ira même piocher dans la caisse.
Le recrutement d’agents de sécurité pour les Jeux olympiques est érigé en priorité par Pôle emploi. Des demandeurs d’emploi de longue durée sont convoqués à tour de bras pour se voir proposer une formation express au métier. Des conseillers tiquent.
Le fonctionnement souvent brutal de Pôle emploi et des Caisses d’allocations familiales peut conduire à dégrader la santé déjà fragile des demandeurs d’emploi et des bénéficiaires du RSA. Confrontés à des institutions qui agissent sans garde-fous, les allocataires peuvent basculer, jusqu’au pire.
L’exécutif a dévoilé les grandes lignes d’une vaste réforme du service public de l’emploi, prévue dès 2024. Pour atteindre le « plein-emploi », il prône une collaboration plus efficace de toutes les institutions existantes, une obligation d’inscription des bénéficiaires du RSA et une refonte du système de sanctions.
Le médiateur de Pôle emploi rend ce mercredi son rapport 2022. Les demandes de médiations sont en hausse de 30 % sur un an et celles concernant les radiations continuent de grimper. Le médiateur s’attarde aussi sur la promesse d’ouvrir des droits aux démissionnaires, taclant des « lacunes » dans le dispositif.
Le décret sur la « présomption de démission » permettant de priver d’allocation chômage les salariés ayant abandonné leur poste sera publié fin mars. Les économies réalisées ne seront pas négligeables et viendront parfaire la casse du sytème social, en marche depuis six ans.
L’Unédic vient de chiffrer à 6,7 milliards d’euros en 2027 les économies générées par les deux réformes de l’assurance-chômage de 2021 et 2023. Si, par ailleurs, la réforme des retraites passait telle quelle, cela ferait au total 17 milliards d’euros de coupes dans le modèle social.
Les aides incitatives à leur embauche se réduisent mais les contrôles de leur recherche d’emploi se renforcent. Les seniors peinent à se réinsérer dans l’emploi mais le gouvernement veut les voir travailler plus longtemps. Face à eux, des conseillers de Pôle emploi tentent de ne pas « tuer l’espoir ».
La nouvelle réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur ce 1er février. Elle ampute de 25 % la durée d’indemnisation. Après s’être attaqué aux fondations du système, l’exécutif a réduit l’accès et le montant des allocations avant de s’en prendre à leur durée. Retour sur six années de destruction des droits.
Entre janvier et novembre 2022, 105 000 personnes sont sorties de la catégorie A du chômage après un changement de procédure de Pôle emploi. La majorité a basculé dans d’autres catégories, sur lesquelles le gouvernement est moins bavard. D’autres ont été provisoirement radiées.
Le gouvernement veut reculer l’âge de la retraite, mais au pied du Larzac, des demandeurs d’emploi de plus 55 ans racontent leurs difficultés à retrouver un job dans un territoire désindustrialisé. « Je me suis vite retrouvé confronté au problème de mon âge », résume l’un d’eux.
Le gouvernement retire le point le plus contesté du décret sur l’assurance-chômage qui prévoyait une baisse de 40 % de la durée d’indemnisation. Syndicats et opposition crient victoire mais la baisse des droits de 25 % est toujours prévue pour février.
Plus de 58 000 personnes ont été radiées de la liste des inscrits à Pôle emploi en novembre 2022. Un chiffre jamais atteint depuis que les statistiques du chômage existent. Sur un mois, la hausse est de 19 %. Pôle emploi dit n’avoir « aucune explication particulière » à fournir à cette augmentation.
Un projet de décret transmis aux partenaires sociaux la veille du réveillon de Noël prévoit, à la surprise générale, de durcir davantage les règles de l’assurance-chômage en réduisant de 40 % la durée d’indemnisation si le taux de chômage passe sous les 6 %. Une stratégie visant à préparer les esprits à un énième tour de vis, sur fond de désaccords au sommet de l’État.