Alors qu’un foyer sur dix a été touché par l’infestation de ces nuisibles suceurs de sang, des responsables politiques de tous bords demandent au gouvernement un véritable « plan d’urgence » contre ce fléau.
Emmanuel Macron a exclu d’emblée les mineurs de la légalisation d’une aide active à mourir. Si elles sont heureusement très rares, les fins de vie des enfants posent aussi des questions. Des parents témoignent des dix jours d’agonie de leur bébé, Mathis, des suites d’un arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles.
En 2024, le gouvernement veut mettre l’assurance-maladie à contribution : elle devrait réaliser 3,5 milliards d’euros d’économies, selon le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les assurés sont aussi visés : l’augmentation des franchises, à la charge des malades, sera débattue devant le Parlement.
Dans son livre, l’ancienne ministre de la santé offre un récit détaillé de sa gestion du Covid-19, puis de son désespoir lorsqu’elle en devient la spectatrice. Ses échanges l’attestent : elle a très tôt compris l’ampleur de la crise, a alerté le président, mais jamais les Français.
Malgré de nombreuses alertes, plusieurs travaux scientifiques et l’affaire Palmade, des médecins et militants associatifs dénoncent l’inertie du gouvernement concernant l’usage de drogue en contexte sexuel chez les gays.
Fin septembre, l’exécutif doit finaliser son projet de loi sur la fin de vie. S’ouvrira ensuite un débat parlementaire de plusieurs mois. Le député MoDem Olivier Falorni et le sénateur écologiste Bernard Jomier, tous deux favorables à ce nouveau droit, ne sont pas d’accord sur ses modalités, cruciales. Explications.
Promise sous le premier quinquennat, la réforme du « grand âge » a été reportée à de multiples reprises ces dernières années. La ministre des solidarités, Aurore Bergé, a récemment esquissé quelques annonces et un calendrier. Sans convaincre le secteur.
Le psychiatre Mathieu Bellahsen dénonce, dans le livre « Abolir la contention », la banalisation de cette pratique en psychiatrie, présentée comme un soin, alors qu’elle consiste à attacher les patients. À ses yeux, elle relève d’une « culture de l’entrave », un penchant naturel de la psychiatrie, qui exige des contre-pouvoirs.
Le travail de nuit et de week-end à l’hôpital est enfin revalorisé. Reste à financer cette mesure, qui coûte plus de 1 milliard d’euros, dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale. Les établissements publics sont inquiets : les revalorisations accordées depuis le Covid n’ont été qu’en partie financées, et ont creusé leurs déficits.
Le psychiatre catalan est l’un des pères de la psychothérapie institutionnelle en France. Anti-totalitaire, il n’a jamais voulu faire école, et a été un peu occulté. Sa pensée et sa pratique, forgées par deux guerres, sont profondément optimistes, porteuses d’espoir pour de jeunes professionnels accablés par l’état de leur discipline.
Faute de médecins, l’établissement public de santé mentale de la Sarthe est contraint de fermer de nombreux lits. Seuls les malades les plus graves sont hospitalisés, parfois au mépris de leurs droits. Les autres se dégradent, faute de soins. Parmi des soignants désemparés, les arrêts maladie se multiplient.
Sages-femmes, kinésithérapeutes, dentistes, biologistes : l’Assurance maladie a accordé, ces dernières semaines, de nombreuses revalorisations aux libéraux. En contrepartie, les dentistes et les kinésithérapeutes acceptent de réguler leurs installations, et les sages-femmes doivent pallier les immenses difficultés des maternités.
Pour la justice, le suicide du professeur Christophe Barrat, qui a mis fin à ses jours en sautant du 5e étage de l’hôpital Avicenne, est un accident de service. C’est une première victoire judiciaire pour sa veuve, qui a également porté plainte contre X pour « harcèlement moral ».
Un an après sa nomination, l’urgentiste François Braun, pas assez politique, sort du gouvernement. Il est remplacé par l’ancien directeur de cabinet de la première ministre, Aurélien Rousseau, qui doit éclaircir une situation de possible conflit d’intérêts.
Les vagues de chaleur intenses rendent perceptibles, à l’échelle individuelle, les nombreux risques qui pèsent sur la santé en raison du dérèglement climatique. Des études scientifiques de plus en plus nombreuses montrent que les dernières estimations du Giec, datant de 2022, étaient optimistes.
La décision est inédite : un tribunal administratif a annulé la déclaration d’utilité publique du plus grand projet hospitalier de France, l’hôpital Grand Paris Nord, parce qu’il « diminue l’offre de soins hospitaliers ». Décryptage d’un camouflet judiciaire pour l’AP-HP.