Alors qu’AXA a récemment mis fin à tous ses investissements dans les banques israéliennes, Carrefour tente de dissimuler sa présence dans les colonies. Le groupe BNP Paribas est, lui aussi, dans le viseur du mouvement de boycott.
Le cofondateur de la campagne de boycott BDS réagit aux mobilisations étudiantes exigeant la fin des relations avec les universités en Israël. Il explique pourquoi celles-ci seraient « complices » de la politique de Nétanyahou. Et dénonce un « nouveau maccarthysme ».
Au nom de l’histoire et du soutien à Israël, érigé en « raison d’État », les voix allemandes qui dénoncent les massacres dans l’enclave palestinienne sont silenciées ou soupçonnées d’antisémitisme par des médias, des politiques et des institutions culturelles.
La direction d’Atos, poussée par l’exécutif, a repris depuis novembre les négociations avec Airbus pour lui céder ses activités stratégiques logées au sein de BDS. Mais le dossier de cession pourrait être beaucoup plus difficile à conclure qu’escompté.
Dans un essai décapant et documenté, le journaliste décrit la longue dérive de l’État d’Israël vers un régime ethniciste, raciste et belliqueux. Une menace, estime-t-il, pour la société israélienne mais aussi pour les Juifs du monde entier.
En dépit des dénégations du gouvernement israélien, la campagne de boycott, désinvestissement et sanction commence à avoir un impact dans le pays. L’Eurovision, organisé à Tel-Aviv en mai 2019, offre une nouvelle plateforme pour les militants BDS.
C’est sans doute paradoxal, mais le massacre des manifestants désarmés à Gaza symbolise l’affaiblissement d’Israël face à une nouvelle génération de Palestiniens qui met en avant la non-violence, le boycott et la solution d’un État unique.
En refusant de recevoir un prix en présence de Benjamin Netanyahou, l’actrice a déclenché une tempête. Car, qu’elle le veuille ou non, son geste symbolise la progression du mouvement de boycott et le changement d’attitude politique de jeunes juifs.
De plus en plus de voix plaident pour réorienter le combat pour l’indépendance palestinienne vers une lutte pour la citoyenneté pleine et entière au sein d’un seul État. La politologue américaine Virginia Tilley défend cette solution depuis longtemps, en invoquant la comparaison avec l’apartheid et les politiques de boycott.
L'émergence d'une nouvelle génération de militants internationaux et conjointement l'échec, en Palestine, du « processus de paix » permettent de comprendre la dynamique de la campagne BDS. Elle est encore loin de son modèle, le boycott du régime sud-africain, mais elle provoque en France un renouvellement du débat stratégique au sein du mouvement de solidarité.
Le tribunal de grande instance de Montpellier examinait mercredi 23 mars les cas de deux membres de l'antenne héraultaise du mouvement propalestinien Boycott désinvestissement sanctions, qui avaient repris en août 2014 sur Facebook un photomontage comparant les armées israélienne et nazie.
Plus de dix ans après son lancement par des associations palestiniennes, la campagne de boycott d'Israël gagne du terrain en Europe. Si elles ne font pas encore vaciller l'économie israélienne, les actions de boycott et de désinvestissement fragilisent Tel-Aviv. Et inquiètent ses amis. Notamment en France, où le mouvement fait l'objet d'une criminalisation politique et judiciaire.
La fureur soulevée chez les dirigeants israéliens par la décision européenne d’identifier clairement les produits des colonies israéliennes dans les territoires occupés palestiniens révèle leur inquiétude face à l’internationalisation du conflit et à un éventuel boycott international.
La décision européenne d’étiqueter les produits en provenance des colonies israéliennes relance le débat sur le boycott d’Israël. Entretien avec Omar Barghouti, l’un des principaux instigateurs de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), dont l’essor mondial contraste avec la situation française.