Près d'un mois après la première Nuit debout, la CGT a fait officiellement son entrée sur la place de la République. Jeudi 28 avril, à l'issue de la manifestation contre la loi sur le travail, Philippe Martinez s'est frotté avec Solidaires et la CNT à l'exercice périlleux de la convergence des luttes. L'occasion de multiplier les appels à la grève reconductible, sans plus de précisions.
En mai 2011, Pierre Marziali, un ancien militaire français reconverti dans le privé, est tué à Benghazi par des hommes cagoulés. Son associé et ami Robert Dulas raconte dans un livre, Mort pour la Françafrique (Stock), l’histoire de leurs contacts avec le régime libyen. À la tête de la société militaire privée Secopex, les deux hommes avaient recueilli en mars 2011 les aveux du premier ministre de Kadhafi sur l’argent remis aux Français sous la présidence Sarkozy.
Depuis la chute de Kadhafi, les autorités libyennes traquent les avoirs cachés par l'ancien dictateur aux quatre coins du monde et tentent de les rapatrier. Les sommes en jeu sont colossales : entre 80 et 200 milliards de dollars selon les estimations, camouflés dans des paradis fiscaux, derrière des sociétés écrans et des prête-noms, parfaitement assimilés dans le système financier mondial. Des sociétés privées se sont mises sur les rangs : chasseurs de primes, avocats d'affaires, etc., tous rémunérés au résultat. Un business où tout est permis.
Fouad Harjane, militant de la CNT, a été condamné à dédommager la SNCF à hauteur de 40 000 euros. Son tort ? Avoir manifesté contre le CPE, en 2006, sur une voie de la gare de Metz. Ils étaient 800 ce jour-là. Lui seul a été condamné. Un cas emblématique qui relance le débat sur l'amnistie sociale.
Au vu de résultats encore partiels, l'alliance d’une soixantaine de partis menée par l'ancien premier ministre de transition Mahmoud Djibril sort vainqueur des premières élections en Libye face aux partis islamiques. Qui sont ceux que la presse occidentale appelle hâtivement les « libéraux » ? Explications.
Avec moins d'un mois de retard sur le calendrier prévu, les Libyens vont élire une Assemblée chargée de rédiger une Constitution et de nommer un gouvernement de transition. À la charge pour ce dernier de s'attaquer aux violences et exactions des milices et aux conflits ethniques qui ont fait des dizaines de morts.
Sept mois après la chute de Tripoli et cinq mois après la mort de Kadhafi, la Libye reste un pays à inventer. Le Conseil national de transition patauge, l'Etat est inexistant, les Libyens sont impatients, mais l'optimisme semble encore raisonnable. Reportage de notre envoyé spécial.
Les quinze membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont adopté à l'unanimité, jeudi 27 octobre, une résolution mettant fin au mandat autorisant le recours à la force en Libye.
Un mois après la chute de Tripoli, Kadhafi est toujours en fuite, l'Otan poursuit ses bombardements quotidiens, et le Conseil de transition peine à s'installer dans son nouveau rôle de gouvernement.
Les nouvelles autorités doivent annoncer dimanche un gouvernement de transition en Libye, au moment où leurs forces tentent de vaincre la résistance des partisans de Mouammar Kadhafi dans leurs derniers bastions