La cour d’appel de Bordeaux a condamné à des peines légères François Marie-Banier, Martin d’Orgeval et Pascal Wilhelm, ce 24 août, en guise d'épilogue de l’affaire Bettencourt.
Faisant preuve de patience et de détermination, le juge Gentil a accordé à Nicolas Sarkozy le même traitement qu'aux autres mis en examen de l'affaire Bettencourt. Une stratégie qui lui vaut d'être attaqué violemment par l'UMP, et par Sarkozy. Le juge va porter plainte contre Henri Guaino.
Parrainé par Alain Minc, Stéphane Courbit a souvent été présenté comme une figure montante des milieux d'affaires parisiens. Las! Son groupe multiplie les échecs retentissants.
Même s'il est un ami de Nicolas Sarkozyet un client d'Alain Minc, Stéphane Courbit connaît une cascade de déboires en affaires. La privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions tourne court. Auparavant, il avait payé à un prix exorbitant une entrée au capital de Direct Energie. Et il connaît des difficultés, dans les jeux en ligne: alors qu'une alliance avait été annoncée avec le groupe Louis-Dreyfus, celle-ci n'a finalement pas abouti.
Le gouvernement a précipité l'examen du projet de loi sur la libéralisation des jeux en ligne. Mardi 6 avril, les députés de la majorité n'ont pas eu le droit de déposer des amendements, tous ceux de l'opposition ont été repoussés. Objectif: obtenir la législation des sites en ligne avant la Coupe du monde de football le 11 juin. Contraintes, encadrements, contrôles ont été supprimés. Même les sites illégaux se voient légalisés sans la moindre sanction ! Parti pris.
Selon nos informations, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, prépare une proposition de loi pour autoriser la publicité avant 20 heures sur les écrans publics même au-delà de 2011. Il doit en faire l'annonce mercredi. L'initiative équivaut à un coup de grâce donné au projet très controversé de privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions.
Mediapart révèle l'ordonnance rendue mercredi par leConseil d'Etat, qui a refusé d'annuler la délibération du conseil d'administration de FranceTélévisions du 3 février. Cette décision autorise donc la poursuite de la procédure de privatisation. Les polémiques sont loin d'être closes.
La privatisation de la régie de France Télévisions pourrait connaître unrebondissement. Saisi en référé par Christophe Girard, adjoint au maire de Paris chargé de laculture, le Conseil d'Etat s'est penché lundi 15 mars sur la légalité de la délibération du conseil d'administration du groupe public du 3 février. Il rendra son arrêt sous 48 heures. Mediapart publie les conclusions du conseil de Christophe Girard et donne la parole au requérant, dans un entretien vidéo.
La vente probable de la régie publicitaire de France Télévisions à l'homme d'affaires Stéphane Courbit – associé en affaires à Alain Minc et ami de Nicolas Sarkozy –, illustre tous les travers du vieux capitalisme deconnivence français, tolérant une cascade de conflits d'intérêts.
La privatisation de la régiepublicitaire de France Télévisions au profit de l'homme d'affaires StéphaneCourbit, allié pour la circonstance au groupe Publicis et conseillé par AlainMinc, apparaît de jour en jour plus opaque. Mediapart a déjà révélé les conflits d'intérêts d'Alain Minc dans ce dossier ou encore les documents confidentiels du conseil d'administration du groupe public faisant apparaître un prix de cession très enjolivé. Mais selon notre enquête, le groupe public pourrait, de surcroît, avoir violé la loi en ne procédant pas à un appel d'offres pour le renouvellement de son contrat de régie, le 31 juillet 2009, ce qui est impératif en cas d'ouverture de capital. Interrogée par Mediapart, la direction de France Télévisions conteste avoir dérogé à ses obligations. Ce pourrait être, toutefois, l'irrégularité de trop, ouvrant la porte à une cascade de recours devant la justice. Enquête.
Dans deux entretiens, Alain Minc et Stéphane Courbit ont démenti les informations de Mediapart sur la graveirrégularité qui marque la procédure de privatisation de la régie publicitairede France Télévisions. En chœur, ils ont contesté qu'Alain Minc soiten situation de grave conflit d'intérêts. Nous sommes pourtant en mesure derévéler que ces dénégations ne sont pas sincères.
Le socialiste Arnaud Montebourg dénonce le choix de Stéphane Courbit, ami de Nicolas Sarkozy et client d'Alain Minc, pour la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions. Dans un entretien vidéo, il parle de «brigandagepolitique» et évoque la possibilité d'unrecours devant le Conseil d'Etat.
La procédure de privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions est entachée d'une grave irrégularité. Selon notre enquête, Alain Minc, qui conseille le chef de l'Etat et dont l'implication dans ce dossier est connue, est aussi le conseil de Stéphane Courbit, qui a été choisi officiellement ce mercredi pour l'acquisition de ce bien public. M. Minc détient des actions gratuites du groupe de son client, Financière Lov, à hauteur de près de 3% du capital. Le groupe Lagardère demande, lui, le report de la privatisation. Enquête.
Les jeux en ligne, que le chef de l'Etat veut légaliser, suscitent de formidables convoitises. Toutes les grandes fortunes françaises veulent une part du filon. Stéphane Courbit a une longueur d'avance.