La plainte vise l’Éducation nationale pour « harcèlement » mais aussi le maire du village de Moussages, où est située l’école primaire dont elle avait aussi été la directrice.
Une directrice d’école s’est suicidée, lundi, dans le Cantal, à l’issue d’un long harcèlement homophobe. Alors qu’elle déplorait le peu de soutien de son administration, ce nouveau drame pose la question de l’accompagnement des enseignantes prises pour cible. Élisabeth Borne a saisi l'inspection générale.
Depuis 2020, les agents de la fonction publique peuvent signer des ruptures conventionnelles, une aubaine pour les enseignants qui y voient parfois une manière de sortir de leur mal-être. Sauf que l’administration fait tout pour les retenir, afin de contenir la pénurie de professeurs.
Malgré l’hypothèse d’un départ anticipé, Élisabeth Borne a encore l’espoir de pouvoir mener quelques chantiers à bien l’an prochain, notamment la réforme de la formation initiale des enseignants et l’amélioration du climat scolaire. Sans être très diserte sur les moyens nécessaires.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, la Loire ou la Marne, elles ont été des lanceuses d’alerte contre les violences physiques et sexuelles à l’école. Alors que la commission d’enquête de l’Assemblée nationale vient de rendre son rapport, ces quatre anciennes enseignantes témoignent dans « À l’air libre ».
Trois mois après avoir dénoncé la « censure » du ministère de l’éducation nationale, le dessinateur Jul publie sa version de « La Belle et la Bête » avec le soutien de plusieurs figures du camp présidentiel. S’appuyant sur cette affaire et d’autres, des élus de gauche veulent mobiliser l’Assemblée contre la menace qui pèse sur l’enseignement.
Un maigre plan pour la santé mentale et la psychiatrie a été annoncé mercredi 11 juin, presque en catimini. La députée Sandrine Rousseau, coautrice d’un rapport parlementaire sur le sujet, dresse un constat d’échec plus large, faute de mobilisation collective.
Les annonces se multiplient en réponse aux passages à l’acte violents de mineurs, comme le meurtre d’une surveillante par un élève de 14 ans, mardi à Nogent. Ces propositions se heurtent à un délabrement généralisé de la santé scolaire, des services de psychiatrie et de la protection de l’enfance.
Pour le huitième numéro de l’émission enregistrée le 19 mai au Théâtre de l’Œuvre, à Marseille, Guillaume Meurice a invité le professeur des écoles Rachid Zerrouki, l’activiste Sophie Beau et l’humoriste Gabrielle Giraud.
L’Éducation nationale commence à s’emparer de la question des violences sexistes et sexuelles commises par un agent sur un autre. Mais les victimes doivent faire face à la lenteur des procédures et à la multiplication des guichets. Quant aux sanctions, elles demeurent souvent en deçà des attentes des victimes.
Malgré les alertes des personnels sur des cas de management dysfonctionnel, parfois longs de plusieurs années, certains chefs d’établissement scolaire restent à leur poste, ou sont simplement mutés. Et cela peut mener à des drames.
La commission d’enquête consacrée aux violences en milieu scolaire a évoqué, mardi 8 avril, le cas d’un enseignant resté longtemps en poste, dans un lycée public de la Marne, malgré des alertes. Alors qu’un rapport de l’inspection générale documente ces défaillances, des victimes s’apprêtent à saisir la justice administrative.
Alors que ChatGPT est déjà un compagnon régulier des élèves, l’urgence semble être à former les enseignants à cette technologie, afin qu’ils puissent l’enseigner à leurs élèves. Et éviter au maximum les dangers d’une IA incontrôlée. Une formation obligatoire en classe de 4e et de seconde est annoncée.
Après avoir contesté un rapport d’inspection la concernant, une enseignante de l'académie de Normandie explique avoir subi une véritable dégringolade professionnelle orchestrée par sa hiérarchie. Face au mutisme de l’administration, elle tente la contre-attaque en justice.
Courriers, relances, procédures devant des commissions indépendantes ou le tribunal administratif… L’accès aux documents et aux chiffres de l’Éducation nationale se heurte souvent à un silence obstiné.