A Aubry les grands centres-villes et le vote des moins de 40 ans, à Hollande celui des villes moyennes et des zones rurales. Une très faible mobilisation dans les quartiers populaires, qui explique en partie l'échec de Royal.Quant à Montebourg, il effectue ses meilleurs scores dans la France du «non» au référendum.
C'est une inconnue du scrutin: les sympathisants de gauche, mais non-socialistes, vont-ils se déplacer aux urnes? Et quel candidat est le plus compatible ? EELV penche pour Aubry, le Front de gauche pour Montebourg ou Royal.
Ségolène Royal, Martine Aubry et Arnaud Montebourg sont venus à la fête de l'Humanité, samedi à La Courneuve, à la rencontre de leur ancien camarade Jean-Luc Mélenchon. Trois stratégies médiatiques différentes, et un accueil en fonction. François Hollande, lui, a carrément séché le rendez-vous.
Royal, Aubry et Montebourg sont venus, samedi, à la Fête de l'Humanité rencontrer Jean-Luc Mélenchon, tandis que séchaient les trois autres candidats à la primaire socialiste, dont Hollande.
Alors que l'éducation s'est imposée comme un thème majeur de la présidentielle, les candidats socialistes, à la veille de leur premier débat télévisé, essaient de faire entendre leurs différences. Si Hollande a frappé fort en promettant de rétablir les 70.000 postes supprimés, les questions de sécurité, de socle commun des connaissances, de rythme scolaire et de temps de travail des enseignants permettent d'affiner les positions.
Ségolène Royal attaque Martine Aubry et François Hollande, la première étant la «candidate de l'inaction», le second le candidat de «l'inexpérience électorale».
A La Rochelle, ils ont été à l'ombre du duel entre Aubry et Hollande. Mais dans un remake de l'avant-congrès de Reims, où la presse et les éléphants n'avaient pas vu venir Royal, cette dernière semble de plus en plus confiante. Montebourg et Valls n'ont pas rendu les armes.
Le projet socialiste compte pour la première fois depuis longtemps une mesure de nature protectionniste. Mais le PS refuse de parler de «démondialisation», signe des contradictions entre son aile gauche et les tenants d’une ligne dite réaliste.
Réunis à Jarnac pour les 15 ans de sa mort, les proches de François Mitterrand, Martine Aubry et Ségolène Royal ont passé la journée à penser à leur illustre aîné, sans grand enthousiasme.
Elle a décidé de renverser la table, ou presque ! Alors que le PS s'endormait dans son incertitude, Ségolène Royal a choisi de se déclarer candidate aux primaires, afin d'en finir avec le «surplace mortifère» régnant au PS. Explications de cette entrée en campagne.
Êtes-vous candidate aux primaires du Parti socialiste? Réponse de Ségolène Royal: «Le moment est venu d'avancer dans la clarté et la simplicité: ma réponse est oui.» Voici donc une candidature supplémentaire. Elle risque fort de renverser la table que tentaient d'ordonner les socialistes.
Martine Aubry, confortée par la victoire du PS aux élections régionales; Ségolène Royal, rassurée par son large succès en Poitou-Charentes; Dominique de Villepin, galvanisé par la défaite de Nicolas Sarkozy, tout comme Jean-François Copé; Marine Le Pen, légitimée par sa performance dans le Nord-Pas-de-Calais: les leaders politiques de gauche et de droite ont pris leurs marques au lendemain du 21 mars et préparent l'élection présidentielle de 2012.
Alors que la deuxième Fête de la Fraternité doit avoir lieu, samedi 19septembre, à Montpellier (Hérault), au domaine de Grammont, unequestion se pose: Ségolène Royal trouvera-t-elle son deuxième souffle après le raté du lancement du nouveau site de Désirs d'avenir et le deuxième acte de lapolémique sur la fraude lors de l'élection au poste de premiersecrétaire mal vécus par les militants du PS? Un an après les surprises de la première édition de cette fête à Paris, au Zénith, et à quelques mois des élections régionales, l'ancienne candidate à la présidence de la République a un défi à relever. Avant les flonflons et les discours, Mediapart propose, pour y voir plus clair, de relire une sélection d'articles et un entretien consacrés àla situation de Ségolène Royal et à la stratégie récemment adoptée parle PS.