Économie et social Note de veille

Séquestrer son patron: c'est mal, mais ça marche

La France serait-elle au bord de l'embrasement? Oui, si l'on en croit l'avalanche de commentaires déclenchée par quelques récentes séquestrations de dirigeants, très médiatisées. A chaque fois ces opérations (punies par le code pénal) ont permis aux salariés d'améliorer le plan social qui leur était proposé. Mais de telles actions n'ont rien de nouveau comme en témoignent les archives de la télévision.

Mathieu Magnaudeix

On ne parle plus que de ça. C'est le buzz du moment. Une véritable «furia médiatique», selon le site @rrêt sur images. La cause de cet emportement: une prétendue vague de séquestrations de patrons. En fait, une poignée depuis un mois, pas si étonnante au regard de la foule de plans sociaux en cours ou annoncés. Un phénomène spectaculaire, propre à la France et à son histoire sociale conflictuelle. Mais certainement pas nouvelle, comme nous le verrons un peu plus loin en surfant à travers les archives de l'Ina.

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