Économie et social

Goldman Sachs, la banque qui rit dans les cimetières

Pour Goldman Sachs, ce n'est pas comme avant, c'est encore mieux qu'avant. Débarrassée de ces rivales les plus encombrantes et tirant le meilleur parti de l'environnement inespéré créé par la crise financière globale, la première banque d'investissement de Wall Street a publié pour le second trimestre 2009 des résultats financiers records et mis de côté plus de 6 milliards de dollars pour récompenser ses employés. Champagne!

Philippe Riès

Dans les décombres encore fumants de la crise financière mondiale, la banque d'investissement américaine Goldman, Sachs and Co. affiche les meilleurs résultats trimestriels de sa prestigieuse histoire et prépare pour ses employés des bonus records. Ce qui étonne, c'est l'étonnement de certains commentateurs peu avertis. La crise a en effet créé pour Goldman un environnement idéal, inespéré. Ce qui serait surprenant, c'est que ces traders aguerris n'en tirent pas avantage.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter