Le compte Cahuzac

Hollande sommé d’agir

La pression monte pour inciter l'Elysée à prendre des mesures de moralisation de la vie publique. L'exécutif y a travaillé tout le week-end. Certains plaident aussi pour un remaniement d’ampleur tandis que beaucoup jugent Moscovici « carbonisé ».

Lénaïg Bredoux et Mathieu Magnaudeix

Ce sont des moments rares en politique. Une stupeur qui saisit brutalement le pouvoir, paralyse les cabinets, provoque les rumeurs les plus folles. Depuis les aveux de Jérôme Cahuzac mardi 2 avril, l’exécutif est « en apesanteur », selon l’expression d’un proche de François Hollande. Le président de la République, qui était au Maroc en milieu de semaine, a eu le week-end pour réfléchir : sommé d’agir, il pourrait annoncer de nouvelles mesures pour provoquer un « choc de moralisation ».

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