France

Chevènement, candidat de la crise de la zone euro

L'ancien ministre a confirmé samedi sa candidature à la présidentielle. Il espère profiter de la crise européenne et de l'espace ouvert par le score d'Arnaud Montebourg à la primaire pour «faire bouger les lignes» du candidat socialiste. Sans, nécessairement, aller jusqu'au bout.

Lénaïg Bredoux

«Pas candidat pour être candidat», «ni pour un maroquin» ni pour une «circonscription»: fidèle à sa réputation, Jean-Pierre Chevènement veut rien de moins que «sortir la France de l'impasse». Et «faire bouger les lignes» à gauche. Samedi soir, il a annoncé sur le plateau de France-2 sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, mettant ainsi fin au (faux) suspense qu'il laissait planer depuis mai. L'accélération de la crise de la zone euro et la percée à la primaire d'Arnaud Montebourg, qui se targuait de l'estime de Chevènement, n'ont fait que renforcer la motivation du sénateur du Territoire de Belfort.

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