Policiers : «Il n'y aura pas d'état de grâce pour Hollande»
À quelques jours de la passation de pouvoir, les policiers manifestent à nouveau jeudi et vendredi, cette fois sous la bannière de leurs puissants syndicats. La situation est inédite : François Hollande devra dès son arrivée gérer un ras-le-bol pour bonne partie lié à la politique sécuritaire et aux suppressions de postes menées par son prédécesseur.
ÀÀ quelques jours de la passation de pouvoir, les policiers manifestent à nouveau, cette fois sous la bannière de leurs puissants syndicats. Unité Police SGP FO, le principal syndicat de gardiens de la paix, et Alliance Police, le deuxième, ont appelé à des rassemblements distincts les 10 et 11 mai, tentant de reprendre en main un mouvement “spontané” de colère. Tout était parti le 26 avril, de la mise en examen d’un gardien de la paix de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) pour homicide volontaire. Ce dernier, âgé de 33 ans, avait tiré sur un malfaiteur en fuite recherché par la police, le tuant d'une balle dans le dos, selon les premiers éléments de l'autopsie.