Depuis une semaine, éditorialistes, commentateurs et même certains journalistes dépeignent l’ancien président en victime. En oubliant le fond de l’affaire. « À l’air libre » avec Fabrice Arfi et Yunnes Abzouz de Mediapart, Marine Babonneau du « Canard enchaîné » et le chercheur Nicolas Kaciaf.
Sur les principales chaînes d’information en continu, la défense de Nicolas Sarkozy a pris toute la place au détriment des faits. Sur BFMTV, des consignes envoyées aux présentateurs ont été ignorées et une journaliste, un peu trop rigoureuse, a même été convoquée.
Jugée pour « favoritisme », au sujet de l’attribution d’un marché en Libye en 2008 pour remercier Kadhafi de la libération des infirmières bulgares, l’Agence française de développement a bénéficié jeudi d’une relaxe pour cause de prescription des faits.
Aux dernières législatives, plusieurs candidats RN se sont fait épingler pour des factures abusives de frais kilométriques. En consultant les comptes de campagne, Mediapart a découvert des situations étonnantes, comme des tournées de collage sans affiches ou des prestations facturées plusieurs fois.
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Le célèbre psychanalyste et homme de télévision et de radio a été mis en examen jeudi soir 2 octobre pour quatre viols, dont trois sur mineures, et deux agressions sexuelles, entre 2000 et 2020. Il a été placé sous le statut de témoin assisté pour un fait présumé de viol sur mineur de plus de 15 ans.
Une cargaison de composants électroniques destinés à l’industrie israélienne de défense devrait quitter l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle dans la nuit du 2 au 3 octobre. Craignant qu’ils puissent être utilisés à Gaza, plusieurs organisations ont adressé des mises en demeure à l’État français.
Depuis samedi 27 septembre, la ville de Strasbourg est la cible d’une nouvelle campagne de dénigrement en provenance de l’extrême droite parce qu’elle a osé afficher une femme voilée dans une campagne de communication.
L’IESH, acteur reconnu de la formation des imams depuis trente ans en France, va saisir le Conseil d’État pour tenter de faire annuler le décret de dissolution qui l’a forcé à fermer ses portes à l’été. L’institut dénonce des « amalgames et raccourcis » et l’absence de tout audit sérieux avant cette décision.
Le 18 septembre, jour de mobilisation sociale, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux : on y voit une jeune femme violemment brutalisée par deux policiers à Marseille. La victime témoigne sur Mediapart.
Conséquence de la rupture de son contrat d’association avec l’État, l’établissement privé situé près de Lyon, où sont scolarisés 500 élèves, ne touche plus un euro d’argent public depuis la rentrée. De quoi aggraver une situation financière déjà « particulièrement fragile ».
Au moins neuf hommes condamnés ou en attente d’un procès dans des affaires de terrorisme d’extrême droite ont exercé des responsabilités au sein du Rassemblement national ou l’ont représenté à des élections locales et nationales. C’est le seul parti politique dans ce cas.
Une entreprise des Vosges a développé une solution inédite de détection d’images pédopornographiques pouvant révolutionner le travail des policiers. Après un an de travail, et alors que le partenariat avait été validé par les services de police spécialisés, le ministère de l’intérieur a bloqué le projet.
En France, les obstacles sont nombreux pour empêcher l’accès aux soins des étrangers, surtout en situation irrégulière, rappelle Médecins du monde. L’association met en garde contre la tentation d’économiser encore plus sur le dos des plus précaires, français ou étrangers.
L’ancienne magistrate et candidate à la présidentielle s’inquiète des attaques contre les juges et pointe le manque de pédagogie des médias après la condamnation de Nicolas Sarkozy. Ainsi que l’apathie de la gauche sur les questions touchant à la probité.
Pour discréditer un peu plus l’institution judiciaire, Nicolas Sarkozy dénonce « les millions d’euros » que sa procédure aurait coûtés au contribuable. Cette affirmation, qu’il martèle depuis des années à propos du dossier libyen, reste éloignée de la réalité.
Le nouveau président du tribunal de Paris a fortement pris la défense des magistrats attaqués et menacés après la condamnation de l’ancien chef de l’État dans le dossier libyen. « Il ne s’agit pas d’une question de confort des juges, mais d’un enjeu démocratique », alerte Peimane Ghaleh-Marzban.