Le président tchèque Vaclav Klaus rêve de faire dérailler le train de l'Europe
Après trois heures de débat, mardi 9 décembre, la chambre basse du parlement tchèque a reporté au 3 février l’examen de la ratification du traité de Lisbonne, alors que le pays prend début janvier la présidence tournante de l’Union européenne. Portrait du très "eurosceptique" président Vaclav Klaus, ancien communiste devenu ultralibéral qui veut empêcher cette ratification.
Avec la fin de la présidence française, l’Union européenne s’apprête à entrer dans une zone de turbulences avec un autre gesticulateur d’importance. La République tchèque, qui va prendre les commandes du Conseil européen pour six mois, le 1er janvier 2009, est aux prises, en la personne de son président Vaclav Klaus, avec un "eurosceptique" en diable. Seul pays parmi les 26 autres membres, depuis le «non» irlandais en juin, à ne pas avoir encore ratifié le traité de Lisbonne destiné à réformer les institutions européennes, la République tchèque doit composer avec l'homme politique le plus ouvertement anti-européen que Bruxelles ait eu à affronter.